Magazine

Marcher dans Paris

Publié le 02 avril 2024 par Alexcessif
Marcher dans Paris

Ah, marcher dans Paris… 

Faire la tournée des concessionnaires Triumph: Italie Bastille Etoile, des libraires: Tropiques, Au plaisir des yeux L’herbe rouge — je n’imagine pas un monde sans Jean Paul Dubois et Van Cauvelaert — des musées, Rodin, Zadkine, Dali. Des tags de Miss Tic: Butte aux Cailles, Mutualité, Montmartre. Des magasins Décathlon: Aquaboulevard, Saint Germain, Madeleine, Tolbiac. 

Hier, entre celui de Saint Germain et la Madeleine je me suis retrouvé devant la Sainte Chapelle — les voies du saigneur (laisse c’est pour moi) sont impénétrables. Comme la file d’attente promettait de me prendre une heure de vie, je suis entré à la Conciergerie à coté, où personne n’attendait. Impénétrables, pas vraiment: j’avais à peu prés 14 bornes dans mes petites jambes et je décidais de lever la punition. En vue de mes futures randos je testais la résistance à la douleur de mon nouvel algus valgus en pleine croissance sur mon orteil gauche, il commençait à pleuvoir et j’avais la dalle. 

Je ne longerai pas la Seine du Pont au Change jusqu’au port D’Ivry pour rentrer au camp de base par Tolbiac et Alésia. 

En revanche j’ai dégotté un petit resto pas dégueu Quai de Montebello. Comme nous n’étions pas loin de la rue de Bièvre j’ai pris des nouvelles de la famille Mitterand auprés de la serveuse.

Le grand con frisé papa m’a dit —celui dont la  »rançon » avait été réglée par maman Danielle— empêtré dans une magouille au Rwanda ne vient plus déjeuner ici depuis la vente de l’appartement. Je n’y ferai pas de mauvaise rencontre.

Voilà, c’est tout! 

J’avais envie de placer un peu d’aigreur sur l’escroc pour qui j’ai voté en 81, la Conciergerie où Marie Antoinette perdit la tête pendant cette révolution sanguinolente pour cette république de copains et de coquins comme disait Georges — qui Marchais bien aussi —.

De la rue des Saints Pères, de Rennes et Raymond Losserand j’ai renoncé à compter le nombre de SDF titulaires d’un bout de trottoir. Le monde invisible côtoie celui de l’indifférence. 

Je pèse mes 120 livres, je t’aime, je suis heureux d’ailleurs ne dit-on pas « un imbécile heureux » ?

Quand tu aimes il faut partir-Paris Avril 2024

Marcher dans Paris


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Alexcessif 80 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte