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Sans forcer!

Publié le 24 août 2008 par Marbor

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L'equipe de France de handball masculin s'est imposee ce dimanche en finale face a la surprenante equipe d'Islande sur le score de 28-23. Impressionnants!

En ce jour de cloture des Jeux Olympiques, la delegation Franaise de handball avait la tache compliquee de ramener de Pekin une derniere medaille d'or, pour ne pas en rester au triste score de six consecrations, indigne d'une grande nation sportive telle que la France. Arrives dans le tournoi en position de favoris, les Bleus ont confirme leur superiorite. Heritant d'une tableau complique, avec pour concurrents directs des les matches de poules, les Croates, doubles champions olympiques. Les Franais sortaient vainqueur de ce premier choc, on les sentait deja tres forts. Les de finale les opposerent aux Russes. La encore, l'adversaire etait l'un des favoris de la competition. Mais ils les ecarterent de leur route, la encore, au terme d'un match tres dispute. En demi-finale, se furent les Croates qui se presenterent a nouveau face a l'equipe d'Omeyer. La rencontre fut ponctuee de coups bas, de fautes a repetition, de simulations, et autres accrochages en tout genre. Les Franais confirmerent leur suprematie, et s'imposerent une deuxieme fois, malgre un score tres serre. La finale leur tendait les bras. Face a eux, comme dernier obstacle, les Islandais. Toujours presents, mais jamais vainqueur, la formation nordique faisait figure d'outsider. Les Bleus entamerent tres bien la rencontre. Tres vite, l'ecart se creusa entre les deux equipes. A 6-12, on comprit que rien ne pourrait maintenant venir empecher Karabatic de triompher comme l'equipe de France l'avait deja fait face aux Scandinaves en 1995 en finale des championnats du monde. Ce succes, on le doit en partie au gardien, Omeyer. Tout simplement impassable, les tirs islandais venaient butter sur un veritable mur. Ses statistiques etaient impressionnantes. Que faire lorsqu'on ne peut marquer? Rien, si ce n'est defendre. Mais la encore, les Fran: un Karabatic magistral sur des tirs lointains, un Bertrand Gille insaisissable a son post de pivot, et un Guigou et un Abalo terrassaient le portier Scandinave. Stefansson se retrouvait lui toujours bloque par la defense irreprochable de Bertrand Gille, et ses tirs lointains ne furent que rarement recompenses par un but, car c'etait simple, Omeyer arretait quasiment tout (19 arrets, sans compter les tirs non cadres). Le show de l'equipe de France se deroulait sans le moindre accros, devant les quelques dizaines de supporters tricolores. Malgre tout, une petite baisse de regime offensive, ajoutee a un regain de reussite offensive islandais, et l'ecart rechuta a cinq buts. Rien de grave, d'autant plus que le match touchait a sa fin. Avant meme le coup de sifflet final, les joueurs allaient recevoir leurs congratulations de la part des remplaants et de l'entraineur Claude Onesta. Les remplacements allaient bon train, tout le monde devait participer a ce premier sacre olympique. Enfin, ce fut la delivrance. Les arbitres, irreprochable sur ce match, annoncerent la fin de la rencontre, declanchant les larmes de deception des Scandinaves, et de joie des Franais. Les Experts etaient vraiment les meilleurs sur ce tournoi.


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