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LA chose la plus improbable qui me soit arrivée !

Publié le 25 août 2008 par Lyanne
Vous savez, le truc qui a une chance sur un million d'arriver... Ce qu'on n'aurait jamais réussi à faire si on l'avait voulu, ben c'était pour moi aujourd'hui...

Alors, comme cela m'arrive d'écrire ainsi une fois de temps en temps, voici ce qui m'est arrivé, en temps réel... Il va falloir surtout vous imaginer l'énorme concours de circonstances.

J'ai passé mon entretien cet après-midi, réponse demain !

Mais c'est le lieu de travail qui me posait problème, car c'est pas loin d'un endroit où j'ai vécu un truc pas cool du tout, avec un ex. Cela a d'ailleurs influencé mes écrits (certains savent, car j'ai retiré les textes), et j'avais signalé avoir fait un travail émotionnel en juillet. J'ai tout simplement pardonné, ce que je n'avais pas fait jusque là. J'ai compris (le côté tordu et malade de son esprit à ce moment), et j'ai fait la part des choses entre le bon, que j'ai le droit de prendre, tout en refusant le mauvais, que je n'ai toujours pas à accepter.

Et je me suis pardonnée aussi, parce que j'avais agi au mieux pour me protéger, et parce que j'entretenais ma colère contre lui en ayant mal aux genoux. Mon arrêt du sport lui était aussi lié (et je précise que cela date d'il y a 17 ans...), avec ces douleurs aux genoux (liées au départ à un surentrainement, mais "mettre quelqu'un à genoux", c'est avant tout une humiliation).

Au fait, je n'aurais pas écrit un texte récent sur "les demandes" que l'on peut faire ! ?
Je fais du sport et mon corps suit.
Je travaille où je veux malgré ce souvenir.

Mais il me restait la peur de le rencontrer quand même, a-t-il quitté la région ? Ce matin, j'ai été jusqu'à chercher son nom sur les pages blanches, et il a un nom courant, j'en ai trouvé plusieurs dans la région avec son prénom.

...Voilà donc ce qu'il faut savoir au départ, vu où je vais en venir...

Aujourd'hui, je voulais passer dans une forêt dont 3 personnes m'avaient parlé en peu de temps (dont une qui ne connait pas du tout les deux autres), car elle diffuse une très forte énergie, un magnétisme qui guérit, qui fait ce qu'il faut...

3 personnes... Le monde avait commencé à m'envoyer des messages... je réponds toujours à ces messages indicateurs renouvelés. J'avais d'abord prévu d'y pique-niquer à midi, puis j'ai décidé d'y aller le soir après l'entretien.

Le monde commence à conspirer pour moi avant même de partir...

Une copine envoie un texto, je sors le téléphone du sac, et je l'oublie en partant...
=> Je ne pourrai pas appeler le copain qui sait où est la foret.
Trop pressée, je pars sans pique-nique...
=> J'aurai faim.

Je passe en entretien avec une heure de retard, je ne sais pas quand je repars, puisque je n'ai pas de téléphone... (rire, ça date l'époque d'un texte de dire ça !).
Et j'ai super mal à un genou, au point d'aller en boitant jusqu'à la voiture.

Maintenant, il me reste à trouver la forêt, 15 bons kms plus loin, une situation à en faire s'esclaffer plus d'un !

Il faut "juste" que je trouve la grande tache verte que j'avais vue sur Internet...
Sans jamais être passée dans ce coin,
Sans carte routière,
ni de téléphone pour me faire indiquer la route...

En me rappelant juste :
à côté de quelle grande route elle est.
que c'est à "quelques" kilomètres au sud sud-ouest d'une grande ville,
Et,
que j'ai repéré deux villages dans le même coin,
Dont je ne me rappelle plus les noms,
mais je sais que je dirai "c'est ça", si je les vois sur un panneau ! 

=> émoticône "je me roule par terre"...  

...Grande ville... direction sud... Je fini par dire "c'est ça !" et je suis les panneaux jusqu'au village... Mais il y a des collines partout, et des bouts de forêt partout... La grande tache verte sur Internet, ce n'était pas UNE seule grande forêt !
Je suis le soleil, car la forêt est à l'ouest de ce village.
Je trouve le deuxième village "c'est ça", je suis en train de tourner autour ! Je resserre... Et je trouve enfin une vague carte délavée sur un panneau dans un autre village. "Ze nom" est là, pas loin !

Et j'ai beau chercher, pas d'épicerie pour calmer la faim qui commence à ronger mon estomac... Je prends cette fois la bonne direction, mais j'arrive au village suivant, pas de forêt. Je me résous à demander à une charmante jeune femme qui m'indique quelques droites gauches. Quelques panneaux de routes commencent à confirmer que je suis dans le coin, ainsi qu'un panneau IGN, mais dont les multiples petits panneaux ressemblent plus à une rose des vents girouette...

Je suis presque revenue au premier village (je me rappelle juste que le nom fini par -félon !), et j'ai l'impression que la forêt joue à l'aimant de même polarité avec moi, elle me repousse.

J'ai l'impression d'arriver au but ! Mais c'est un chemin privé. Tiens, un panneau écrit au feutre presque effacé... C'est le propriétaire des lieux qui dépanne ! Ou plutôt qui repousse les intrus qui se trompent trop souvent. Mais c'est gentil de dire que c'est la prochaine à gauche, merci !

Et j'ai trouvé ! 

Au moins une heure pour trouver. 

Je mets mes chaussures jogging, toutes neuves achetées il y a pourtant plus d'un mois à décathlon en soldes pour me motiver puisque je suis sensée reprendre le sport...

Je regarde le grand plan à promeneurs, ils signalent même où est "the point", le point principalement considéré comme "à ce qui parait" chargé magnétiquement... La Thébaïde. Ok, un bon kilomètre, il suffit de suivre "la grande allée", c'est balisé, et ensuite un peu à gauche. En allant tout droit, un peu plus loin, on fait une boucle vers un étang, sympa !

Alors je veux quoi ? Je pense à quoi ? J'accepte cette région, et j'ai la forme, des genoux qui marchent, la santé... Est-ce que je vais sentir physiquement quelque chose comme je le sens avec le magnétisme des mains ?

Juste être présente, je suis parfaitement détendue malgré la longue recherche, je respire, je sens, j'écoute, je regarde, je sens mon estomac... Objectif manger, le bord du chemin n'est que ronces ! = mures ! Bien peu, les promeneurs du dimanche sont passés... Je glane tout. Je fais 1 km, il y a un chemin à gauche, ça doit être par là, mais j'arrive à un embranchement, bon, je fais demi tour ? Il est ensoleillé, il y a plus de mures, et puis l'autre chemin va dans la bonne direction, j'y vais. Effectivement, on arrive de nouveau au chemin principal, par contre je commence à trouver l'atmosphère pesante, je me sens écrasée. Il y a un poteau indicateur, qui indique l'étang, tiens, j'ai dépassé le coin recherché ? De nouveau cette sensation d'aimant qui repousse ! Mais non, il y a marqué Thébaïde sur le poteau lui-même !

J'y suis donc, mais quelle curieuse sensation pas bien agréable, et le coin est bien banal, j'imaginais quelques grands arbres, des chênes...

Je tournicote un peu, c'est un croisement, et je décide d'aller à gauche, vers l'étang, par le chemin plat, mais je me sens comme m'endormir, je m'imagine roulée en boule dans ma veste, au pied du poteau ! Je fais demi tour, je tombe de sommeil, et je me "réveille" en sursaut ! Un jogger ! j'ai vraiment eu peur dans ce silence ! Il sort à peine du virage que je sais que c'est LUI, je le vois en une fraction de seconde malgré que ce soit une silhouette à 20 mètres dans l'ombre ! Cette forêt ressemble à notre forêt de jogging, il ne manque que les grands chênes.

C'est une hallucination ou quoi !!!

Il prend le chemin qui descend vers l'étang, et s'éloigne. Je dois le voir mieux, je sais que c'est lui, je l'ai su en une fraction de seconde, oui c'est juste ma peur parce que j'ai cherché son nom ce matin alors que nous ne nous sommes pas vus depuis plus de 15 ans ? D'ailleurs je suis sûre qu'il ne me reconnaitra pas. Je prends donc l'autre chemin vers l'étang, 500 mètres de chemin de chaque côté, j'ai fait la moitié, oui le voilà.

Chaque détail de sa silhouette c'est lui, et quand je le croise, son visage c'est lui. Il dit "b'soir", j'ouvre la bouche, pas un son ne sort, il est passé, je fais demi tour, il est déjà loin.

Je retourne au croisement, je m'assois au milieu de gourmands de châtaigniers, là où il y a eu un tronc un jour. Des moustiques ! Bas-toi ma grande, te laisse pas bouffer la vie !

Je reprends la grande allée en sens inverse, ça grimpe et ... je pars en courant, petite foulée que je tiens jusqu'en haut, quelques dizaines de mètres, je m'arrête sur le plat, il y a de grands chênes, et un vrai grand panneau, qui indique "La Thébaïde"...

J'éclate de rire, je pleure quelques larmes, je baille... Je vais faire une caresse à tous les chênes, je me pose un peu, je découvre une boite à trésor d'un jeu de piste, je la recache comme elle me le demande, mais mieux.

Je ne sens rien de spécial, pas d'ambiance qu'on pourrait qualifier de "magnétique", comme quoi, les voies du seigneur sont impénétrables... (je ne vais pas dire qu'il ne s'est rien passé nan !!) Je rentre tranquillement ? Je reprends l'allée, et puis tout doucement, mes pieds reprennent une petite foulée, tout le kilomètre jusqu'à la voiture. Au début j'ai piétiné lourdement, et puis pourquoi pas une vraie foulée ?

Maintenant vous allez m'expliquer comment on peut croiser une personne qu'on n'a pas vu depuis des années, le jour où on a cherché son nom pour savoir s'il aurait de préférence déménagé (mais ce n'était pas juste à côté de cette forêt, au moins 20-30 bornes !), quand on souhaite passer à autre chose et régler un souci de santé lié à cette personne, et pile au but de sa balade, après avoir tourné pour chercher des mures, sans compter chercher la forêt...

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