Magazine Humeur

“Tubarào le téméraire” et la trouille de mémé Kamizole

Publié le 27 août 2008 par Kamizole

tubarao-ordinateur-01-27-aout-2008.1219833962.jpgTubarào – le chaton – et moi n’avons pas les mêmes horaires ! Il commence généralement sa sarabande au moment où je me couche… C’est dire que mes réveils sont plus que difficiles et que mes trois généreux cafés ne sont pas de trop ! Et que je me sens relativement fatiguée… Alors que je n’ai pas besoin de cela pour l’être !

Hier soir, tranquillement installée sur le lit, vers 22 heures, écoutant une intéressante émission le casque sur les oreilles en attendant que le sommeil vint, je fus alertée par des bruits bizarres, comme des tuiles dérangées… mon sang ne fit qu’un tour : la fenêtre de la salle étant ouverte, j’avais laissé le chat libre d’aller explorer le rebord en zinc avant la gouttière…
J’eus beau appeler, point de réponse. Je dégringolai les deux étages, peur de le retrouver gisant sur le trottoir. Ouf ! rien de cela… Je remontai.
Appelai à nouveau. Toujours rien. Il n’était plus question de retourner me coucher. J’ouvris la fenêtre donnant sur le palier, s’il lui avait pris fantaisie de grimper sur le toit et passer sur l’autre versant…
A un moment, j’entendis de petits cris plaintifs. Mais j’eus beau appeler à nouveau (heureusement mon voisin me connaît, sinon il m’eût pris pour une foldingue !) toujours pas de chat… Impossible de détecter d’où venaient les miaulements désespérés… J’eus peur qu’il fût tombé par la fenêtre et se soit réfugié dans l’espèce de «maquis» qui donne sur le chemin montant à la Collégiale.
Je redégringolai donc les escaliers et traversai la rue. J’appelai encore… Les quelques automobilistes qui sont passés ont dû avoir une singulière vision, un petit bout de bonne femme en jogging avec un t.shirt blanc flottant, les cheveux blancs en bataille…
Le son ne semblait plus venir du bas mais du haut. Avec mes yeux de myope astigmate je scrutai le toit… par miracle, je parvins à voir une tache grise entre la fenêtre de la salle et celle de mon voisin. Je montai l’escalier quatre à quatre et récupérai Tubarào revenu en terre connue. Je pense qu’il a dû s’aventurer sur le toit du «chien assis » de la fenêtre et pétocher pour en redescendre….
Cela lui avait certainement ouvert l’appétit… Il mangea deux fois ce que je lui prépare (il faudrait un roman pour écrire toutes les péripéties de sa courte vie ici … Je m’y essaierai quand j’aurais un peu plus de temps) et ensuite, alors que je mangeai un yaourt nature à côté de lui, en quémanda… je lui en donnai. Il en redemanda… le reste du yaourt y passa !
Le plus surprenant étant qu’il boude en général la cuiller de yaourt que je lui laisse dans un petit bol à côté de son plat et de l’eau…

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Mais il est bien connu que les émotions creusent l’appétit !


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