J'ai testé pour vous les films de l’été

Ben ouais j’ai passé l’été devant les dessins animés !

J’aurai pu commencer par me chercher des excuses dans la pauvreté chroniques des sorties ciné de l’été. Enfin par pauvreté j’entends bien sur le sens téléramesque du terme, c’est-à-dire rien de  slovaque en vue (oh non c’est bête moi qui me faisais une joie…), Lars Van Tries en vacances à la Baule (oh non c’est vraiment trop bête…enfin je dis ça, il n’est pas mort au moins ?), La saveur de la Pastèque toujours pas sorti au vidéoclub (pfiouuu je suis définitivement déçue)…  Enfin bref, j’assume allègrement mon manque de curiosité culturelle pendant les vacances d’été, et même un peu l’hiver mais ça ne servirait à rien de me vanter.

Bref c’est  l’intelligence au placard, et la main dans le sac de Malteser (rappelons que ce sont les plus light du tas…) que j’ai plongé dans les salles sur-climatisées.

D’emblée qui aurait cru que des dialogues aussi riches que « woualiiiiiiiiiii ? » « iveuuuuu ! » « eeeeeeeve ? » « woooooooooooooali !!! » (ndl : le génie qui écrit les dialogues chez Pixar était en vacances avec Lars), et une vision aussi apocalyptique que binaire de l’évolution de l’espèce humaine (décidemment trop méchante avec sa planète) pouvaient faire un tel carton ? Bon je l’admets, je l’avais lu, mais je suis restée très critique à l’égard des critiques dont c’est le métier, donc je n’y avais pas cru. Et pourtant c’est gloussante et un « ooooh trop mignon » scotché aux lèvres que je suis tombé amoureuse d’un Wall-e plus résistant aux coups qu’un Rocky au sommet de sa forme et d’une Eve plus Bionic woman que blonde.

Alors fière de ce succès je me suis enhardie, forcément. Et après les robots j’ai testé les animaux version David Carradine (enfin sans le petit scarabée). Evidemment on était loin de la poésie intergalactique du Pixar. Avec un Panda obèse soit disant dépositaire du génie kung fu, un maitre zen tortue non sans ressemblance avec maitre Yoda, un animal non identifié en professeur (enfin on dit Maitre… pardon) complètement aigri, et une initiation au combat à base de boulette de viande ( ?? c’est vrai quoi au Nutella j’aurai compris mais là…)… c’était encore une fois pas gagné d’avance.

Pourtant je ne sais pas si mon deuxième et dernier neurone avait déjà fondu avant cette séance ciné, si c’est le rire contagieux des nombreux moufflets (on dit adorable progéniture, pardon une fois de plus) dans la salle, un ouvreur plutôt canon, ou le fait d’être retombée en phase régressive intense…

Mais Dieu que c’était bon !!! ;-)

Alors non rien de rien, je ne regrette rien…
Mais promis à la rentrée je me rattrape et j’attaque le cinéma d’auteur…  Hellboy2 sort en octobre ;-)