C'était dans l'air depuis très longtemps, c'est devenu quasi officiel. À l'instar de la plupart de ses homologues européennes, la Poste sera privatisée.
Adieu la traditionnelle Poste, qui, de toute façon, n'existe plus depuis longtemps. La Poste, encore établissement public actuellement, ne fonctionne guère différemment d'une société privée banale. La notion de service public se perdant de plus en plus. Les usagers sont des clients, les recrutements ne se font guère que sur la base de CDD (le renouvellement trop fréquent et illégal de ceux ci a d'ailleurs couté quelques déboires judiciaires aux ex PTT).
L'annonce de la future ouverture du capital de la Poste, prévu pour janvier 2011, s'inscrit directement dans cette vieille lune de libéralisation totale des services. On a vu concrètement ce que cela pouvait apporter aux ex usagers. Contrairement aux dogmes libéraux, la sacro sainte concurrence n'a pas amené, dans les pays l'appliquant, un meilleur service et/ou une baisse des tarifs. C'est même souvent le contraire.
Mais, c'est un gros gateau, et les vautours tournoient déjà tout la haut.
Bon, évidemment, le mouvement de fermetures des bureaux peu rentables va s'accentuer et Tatie Janine, au fin fond de la Lozère n'est guère intéressante pour nos futurs facteurs privés.
Bon, GDF, c'est fait, la Poste, c'est en cours. Restent la SNCF et quelques autres. Quand la mandatude de Sarkozy s'achèvera, le service public tel qu'on le connaissait sera déjà mort ou en coma avancé.
Sa pseudo conversion au social (pour pas cher quand même) récente, ne doit pas faire oublier qui l'a fait roi et quelle est sa mission et celle de son gouvernement
Jeu de briques
Snake
Pacman
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