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EmbrunMan : Il l'a fait !

Publié le 28 août 2008 par Pascal Boutreau

Un peu de lecture pour votre week-end avec le récit de mon pote Jérôme qui participait à l'EmbrunMan, le 15 août dernier. Jérôme, c'est un mec extra avec qui nous avons écumé tous les terrains de tennis de la Marne d'abord puis de la Champagne avec notre club de tennis de Plivot. Nous étions six dans le club (on a dû licencier tous nos grands-pères et grands-mères à l'insu de leur plein gré pour atteindre les 30 licenciés nécessaires pour évoluer à un certain, niveau) pendant plus de 10 ans, nos cinq dimanche annuels du mois de mai consacrés aux interclubs étaient des rendez-vous incontournables. Pour le tennis bien sûr (nous avons quand même fait grimper le club de quatre divisions) mais surtout pour les barbecues, les fous rires et la joie de nous retrouver. Jérôme faisait partie de cette joyeuse troupe et quand il m'a dit il y a un mois qu'il comptait faire Embrun, vu le peu d'entraînement qu'il avait, j'étais quand même un peu sceptique. J'ai beau bien connaître le lascar, savoir qu'il court le marathon en 2h50, boucler Embrun avec 400 bornes de vélo, six séances pisicine en 4 ans et un footing lors des deux derniers mois, paraissait quand même un sacré défi... Et pourtant, il l'a fait. Comme toujours. Une fois de plus, il m'a bluffé. Total respect. Jérôme (accessoirement une tronche puisque docteur en biologie avec un niveau d'études qui me donne mal à la tête rien que d'y penser ... le tout sans jamais se prendre la tête ni se la raconter) vous raconte son expérience.

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"Comme vous le savez, je rêvais de cette épreuve depuis maintenant plus de 10 ans. Embrun….un ironman mythique…le triathlon le plus dur du monde….l’Everest des triathlètes. Alors, comme nous sommes dans l’année de mes 35 ans, c’est un petit cadeau que je tenais à me faire. Je m’inscris en espérant avoir le temps de m’entraîner correctement mais sans grande illusion en raison de mon projet professionnel naissant. Il faudra faire avec. Au lieu des 6 mois de training nécessaire, je sors avec 6 séances natation en 4 ans, une sortie footing depuis 2 mois et deux semaines de vélo (400km). Ridicule.

Mais je suis motivé, très motivé. Et puis, j’ai pas mal d’expérience dans la gestion d’efforts intenses et de la limite de mon corps. J’en rêve. J’en cauchemarde. J’y pense constamment. En fait, j’ai peur. Je sais ce qui m’attend…

Coté technique, je vais le faire avec mon vélo en acier, de 11,8kg, et ses vitesses obsolètes sur le cadre (7 alors que maintenant, c’est 10). Un vélo que j ai acheté lors du décès de mon père en 1992… On m’a proposé de me prêter des bécanes ultra récentes en carbone (7kg), j’ai refusé. Comme un signe sentimental, je tiens à le faire avec celui là. Et je ne changerais pour rien au monde. Même mon entraîneur pense que je ne pourrais jamais sortir le parcours vélo avec si peu d’entraînement et ce vélo. Il en rit jaune… et me prend pour un dingue.

Alors, je pars à l’arrache le jour même de limite de retrait des dossards. Après les 5h de route, je vais chercher mon dossard et arrive à déposer mon vélo dans le parc juste avant la limite de temps. Ça y est, je suis dedans. J’ai les boules. Il y a une énorme ambiance et tous les triathletes sont affûtés à mort. Il est vrai que j’ai plein d’autres choses à penser et c’est toujours au dernier moment que les détails importants reviennent. J’ai rien réservé pour dormir et forcément, avec la période estivale, les 1100 coureurs et leurs familles/coachs, y a rien de dispo. Tant pis, je dormirai dans le coffre de ma voiture au camping qui m’a trouvé une petite place pour me garer tranquillement car j’ai oublié de prendre ma tente (et j’ai besoin des sanitaires). J’ai fait pire. (…)

Je me réveille pour manger. Il grêle fort et l’orage est énorme. Si ça continue, j’ai décidé de ne pas prendre le départ dans ces conditions. Je suis dingue, mais quand même… Je continue donc à me préparer sans penser à ça. J’ai juste hyper peur, c’est sûr…

Sans titre
5h00, toujours l’orage. 5h05, tout s’arrête, un signe. Je prends mes affaires et je pars direct en combinaison et tongue. 1100 athlètes, une trentaine de femmes… et un silence énorme. Pesant. Tout le monde a les boules, c’est clair. Il est 6h00….On va y aller… Une longue journée d’enfer nous attend. Et la mienne débute avec les 3.8 km de natation en deux boucles dans le lac. Je n’ai jamais nagé de ma vie plus de 2,5km. je pars dans le néant et encore plus avec ce départ nocturne sur la plage. Le décompte commence et je suis maintenant relax…ça y est…j’y suis…je vais participer à mon rêve… et stressé tout de même :)))))) C’est énorme comme feeling !!!!!!!!

10...9…8…bang… Tout le monde court pour se mettre à l’eau et s’est parti. Il fait totalement nuit, c’est bizarre comme sensation. (…) Après 1,4 km, il commence à faire jour et ça me relaxe énormément. Je suis toujours au contact. Je suis juste content, et je rigole dans l’eau. A ma grande stupeur, je commence même à doubler des nageurs !!!! Un tour…. J’enchaîne le deuxième, je vois maintenant les bouées et je tire au plus court. Ça roule tranquille jusqu’à la bouée suivante et pan…je prends un grand coup de coude dans la lunette gauche, je ne vois plus rien !!!! merde, ça sent le cocard… Je n’ai vraiment aucune idée du temps écoulé. Mon objectif sur la base de mon niveau sur 2.5 km est d’un peu moins d’1h30. Je sors de l’eau hyper étonné en 1h16min !!!! Incroyable. C’est super cool. Je suis très content.

Sans titre
Je ne veux pas m’enflammer. Tous mes potes m’ont dit que l’Izoard était réputé, mais que c’etait pas du tout le point le plus dur du parcours mais plutôt toutes les autres bosses plus courtes qui tuent petit a petit les jambes…alors, je pars tranquille. Je suis content de m’être bien habillé, il fait super frais et très beau. En fait, c’est le pied total. La vue est superbe sur le lac de Serre-Poncon. (…) Tout s’enchaîne. C’est le rêve. (…) Apres de nombreuses petites côtes, on arrive rapidement au pied de Guillestre (60e km). Le soleil nous baigne de sa douceur et malgré les 10h30 du mat, j’ai trop chaud avec mon collant et une crampe à ma cuisse droite arrive rapidos… Je bois régulièrement et en quantité, pendant que je mouline pour qu’elle disparaisse. Guillestre est synonyme de début d ascension du col de l Izoard….32 km….et un délai max de 13h10 au sommet sinon disqualifié.

Dés le pied, une grosse côte de 3km nous accueille à bras ouverts. Je ne m’affole pas. Le parcours est encore long (120km), il faut se ménager. Je passe cela tranquille au train. L’ambiance est très bonne. La suite est superbe… Cette vallée du Queyras est magnifique. Alors, même si cela monte constamment et légèrement (3-4%), je suis resté sur le gros plateau et ça roule plutôt fort. C’est vraiment très très beau, entre les parois rocheuses nous encadrant d’un ocre en cours d’illumination, et les eaux tumultueuses sous ce soleil radieux. Je discute avec un autre concurrent et ne comprends pas trop pourquoi il ne regarde pas, étant donné qu’on va à la même vitesse lui et moi. Il me répondra : "c’est vrai qu’au prix ou on paye, ça peut être beau" :-)))))))) Sans commentaire…

Sans titre
On arrive alors vite à Arvieux. Les choses sérieuses commencent. D’ailleurs, le ciel en a eu conscience et s’est couvert d un coup. Quelques gouttes sont tombées sans suite. Mon coach, Georges, m’a bien précisé que plus on monte et plus c’est dur, même si les 2 derniers km redeviennent plus faciles… à voir…. La pente est raide maintenant et on est constamment a plus de 8%. Brunissard est sans aucun doute le point de départ des hostilités. Alors, tout les vitesses passent rapidement à gauche et je monte sans m’affoler, au rythme…et en sueur :) Il fait très lourd. Une petite brise fraîche commence à me lécher le visage et c’est plutôt très agréable. Je me sens de mieux en mieux avec mon collant et à ma grande surprise, je passe cela plutôt tranquille :-)))))

J’arrive au sommet à 2400m, dans les délais, super content, en un peu moins de 4h50 pour les premiers 100kms…. C’est super couvert et il fait froid… 1°C sous abris… Sauf que là, on est plein vent et ça souffle bien raide. Il y a un monde fou au ravito ou l’on est obligé de mettre pied à terre pour que l’organisation nous redonne notre sachet que l’on a préparé la veille et qu’elle a acheminé là. Georges m’a bien dit: "pas de sandwichs, car sinon, tu auras des aigreurs d estomac !!!!" mais Georges, il est pas là…et j’ai mis un énorme sandwich au jambon fromage dans mon ravito :-)))))))) Je me régale en quelques min et ne traîne pas, car je connais bien la montagne et cette météo est clairement celle qu’on n aime pas voir sur les cimes….

Je repars avec la décision de faire la descente a fond, car j’ai de très bonnes jambes… Je prends les virages hyper serrées et lâche les freins au max. 70 km/h au plus souvent dans les lacets… ça trace sec. Je double pas mal de concurrents. Apres quelque virages, le ciel est tout noir… et là, je prends un déluge de grêle…nom de nom… l’enfer… Prêt de 45 min d’enfer et de grêle… Je suis trempé… gelé… je ne peux même plus tenir mes freins… la route est complètement inondée et cette descente est déjà technique lorsqu’elle est sèche, là, c’est carrément super dangereux !!! Je suis obligé de m’arrêter sur le côté pour me réchauffer les doigts car je peine à freiner (d’ailleurs, j’ai plus de frein :) ). Je porte un maillot manche courte et j’ai pas pris de coupe-vent…geeeeeeeeelééééé. Je guidonne énormément car je tremble de partout et je me pose la question de savoir quand je vais me ramasser à ce rythme. Je me dis qu’il faut que je descende du plus vite que je peux (même si je vais carrément lentement) pour passer sous la ligne de grêle. De nombreux concurrents abandonnent. Comme prévu, je passe sous cette limite et cela me rassure, car la pluie est moins douloureuse que la grêle, mais plus perverse…car là, c’est 1h de pluie glaciale qui m’attend, avec un vent a décorné les bœufs…

Sans titre
Je suis gelé, complètement tétanisé sur mon vélo. Crampes à tous les étages, cuisses et mollets, les deux jambes. Je ne peux plus rouler du tout, ni même me ravitailler car je ne peux même pas serrer mon bidon !!!! Je m’arrête au bord de route à l’abris du vent prêt d’un bâtiment bien élevé…. Apres ces 115km, c’est l’abandon. Je pleure sur mon vélo… mon rêve s’envole, c’est très dur… Je pense longuement à ma famille, mes ami(e)s, à tous ceux qui comptent très fort... Le déluge continue…10 longues minutes passent… C’est la vraie dépression… et puis, ces délais…. Machinalement, je remonte sur mon vélo, car de toute façon, je ne peux pas rester là, au milieu de nulle part. L’arrêt m’a permis de boire et de me réchauffer un peu même si je suis trempé des pieds à la tête. Je me laisse descendre en roue libre. C’est terminé de toute façon.

Apres un bon quart d’heure, la pluie a cessé… Il n y a plus que ce vent de face énorme et glacial. Je me ravitaille doucement et le moral revient avec la température. Je suis toujours aussi gelé, mais je tourne les jambes doucement pour me réchauffer et faire passer les crampes. Un petit peloton me double et je prends la suite. On discute de ce déluge et ça devient une petite thérapie de groupe. Cette descente est assez vite stoppée par une grosse côte au vigneau, 3km a 8% et j’en suis super content !!!! Je retrouve la chaleur corporelle due à l’effort, les jambes avec…et le moral aussi. Il reste environ 50 km et des délais à respecter !!!! ça va être chaud maintenant.

J’ai de nouveau bien chaud et après une descente à fond, j’arrive vite sur une autre côte, Pallon. C’est sûr, le nom est bien choisi car c’est pas long… Mais alors, ces 2 km a 12% sont bien raides !!!! et terminent tranquillement de nous couper les jambes, avant la dernière difficulté du parcours…. Chalvet…cette côte arrive après 175km de course, et est vraiment très dure. Moralement, car on entend en arrivant à Embrun le podium (mais il reste un détour de 10 bornes), et physiquement car elle termine le travail de laminage. C’est fini !!!! J’ai passé Chalvet dans les délais et j’ai réussi à rentrer au parc avant les 17h15…il est 16h35… J’ai mis 9h pour le vélo. Les 5000m positifs et cette météo dantesque auront laissé des traces, c’est sûr… (…)

Je pars à pied content. Je reviens de loin. J’ai une très bonne foulée. Le premier vient de terminer (Xavier Le floch) mais moi, j’ai encore tout mon marathon à me taper… Je boucle les premiers 12 km dans l’heure. Arrive le 18e km et j’ai une énorme douleur dans le genou gauche….aie… je boite… je boucle tout de même mon premier semi en 2h10…mais là, c’est clairement un éclopé qui court de façon asymétrique… Pour corser l’affaire, cette fois, j’ai un mal de chien aux lombaires, hou lou lou….je suis tout raide :) Je décide….enfin…je peux pas trop faire autrement :-) d’alterner la marche et la course. En gros, comme j’ai beaucoup de mal à plier le genou, je cours 400m en version marche athlétique tout raide, et puis, je marche 50m pour me relaxer au max. Dans un premier temps, ça marche pas trop mal.

30e km. J’ai mal partout cette fois (dos, cou, bras, torse, abdos, cuisses, mollets….), et les 2 genoux se sont mis d’accord pour me faire souffrir de concert. Au moins, c’est homogène. J’alterne toujours, mais on est plus proche de 200m-200m cette fois :) La dernière côte m’est fatale, il reste 8 bornes. J’en peux plus…même pour marcher, c’est un calvaire… J’ai tout donné moralement. Je craque… Je m’arrête et je tombe en larmes. Je ne pense plus a rien. Je suis vidé. C’est juste la fin…

Le public s’attroupe et me supporte…. " Tu peux pas t’arrêter là, Jérôme, t’as fait le plus dur !!!! " " Allez, tu vas y arriver, il te reste pas grand-chose, 7 bornes, et ça descend " (sauf que moi, dans les descentes ça me tire encore plus sur les tendons des genoux et dans le dos !!!!). " Allez Jérôme, allez Jérôme, allez !!!!!! " Il y a un monde fou, ils font tous la ola pour moi. Et je repars après quelques minutes, machinalement… en souffrance pure… " Yeaaaaaaaaaaahhhhhhhh !!!!!! Jérôme, Jérôme, Jérôme, Jérôme …."

500m après, ils chantent encore mon nom….bon, y a plus bcp de coureurs en course, faut les comprendre, ils se réchauffent et se sont bien réchauffés autour de l’apéro aussi :) Je m’accroche autant que je peux et je passe la ligne en embrassant mon dossard, les bras au ciel et en total libération nerveuse en 15h33min….(marathon en 4h48). Je finis à une modeste 734e place sur 852 à l’arrivée (et 1098 au départ).

Je vais m’asseoir à ma place dans le parc et reste prêt d’une heure à regarder dans le vide, perdu. Je ne pense plus à rien, je suis nulle part. J’ai vécu l’enfer. Embrun…plus jamais, c’est sûr…. Les secouristes viennent et m’emmènent pour m’habiller avec une couverture de survie car toutes mes affaires sont trempées. J’ai pas vraiment froid et j’ai repris mes esprits. Je déconne à mort avec la docteur et lui taxe un sandwich et du coca :) car j’ai une grosse dalle…

Un autre problème apparaît ensuite. Il va bien falloir que je ramène mon vélo et ma caisse d’affaires au camping à 1,5 km en haut de cette côte énorme !!!! Je suis seul et j’arrive à peine à marcher. Ça va être chaud. Je prends mon courage a deux mains et j’y vais. Doucement. Enfin, à 10 cm/min en gros :)))) En fait, je ne fais même pas 200m et des gens me proposent de me ramener. Mon matos et moi. C’est cooooool !!!! Le vélo rentre pas. Alors, je décide de leur laisser la caisse et de remonter mon vélo doucement à pied. Ça va le faire. Sur le parcours, je fais une petite halte devant une pizzeria en fermeture et gentiment, le pizzaiol m’en fait une énorme :-)))) Je rentre au camping et remercie les gens. Je me couche dans mon coffre, ruiné, et je ne mange même pas 2 parts de pizza… Et forcément, lorsqu’on me connaît, c’est que ça va pas top…!!!!! Je m’endors en 2 min…lever 10h plus tard. Je ne me sens pas trop trop mal. J’ai des courbatures, mais c’est correct encore. Je repars en conduisant dans les bouchons pour aller chez une copine a Grenoble. En fin d’am, je repars pour Epernay. 4h30 de route. J’arrive tard et vais me coucher direct. Ça va beaucoup moins bien. Je ne dors pas de la nuit. Le lendemain, j’ai vraiment mal partout. Je ne peux pratiquement plus bouger. J’ai envie de vomir constamment. Ça durera 2 jours où je ne ferais rien d’autre que d’être scotché dans mon lit. Rien que la lumière du jour me fait mal aux yeux et un mal de crane de folie.

Petit à petit, mon état s est amélioré. Je suis revenu donc ici a Clermont pour bosser (et oui et oui). J’ai retrouvé mes jambes et même si après 5 jours, j’arrive toujours pas à faire un repas entier, j’ai maintenant mal uniquement qu’au dos. Je dors des nuits entières, mais par fractions de 4h. Je suis vite fatigué, mais cela devrait s’améliorer d’ici la semaine prochaine je pense….

Embrun…gravé a jamais dans ma chair…"


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Qui dit retour de la routine, dit forcément cinéma. Trois films pour ce début de semaine mais rien de franchement enthousiasmant.  "Le silence de Lorna", le dernier film des frères Dardenne sort un peu de ce faible lot notamment grâce à son interprète principale Arta Dobroshi.

Très gros ennui en revanche pour "L'empreinte de l'ange". D'habitude, j'aime plutôt bien Sandrine Bonnaire mais pour le coup j'ai trouvé qu'elle jouait complètement faux. La fin du film est aussi sans surprise avec les grosses ficelles (gros plan prolongé sur un visage) qui font tout de suite comprendre le dénouement. Catherine Frot réalise il est vrai une belle performance mais bon, je n'ai jamais réussi à entrer dans ce film.

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Idem pour "Be Happy", un film anglais avec tout de même quelques scènes sympas (notamment la leçon de flamenco). Mais dommage que le film soit divisé en deux parties bien distinctes : une première heure très légère et petit à petit une approche un peu plus poussée du personnage principal. Hélas, cette partie plus intéressante arrive selon moi un peu tard... Il y avait longtemps que j'avais commencé à regarder ma montre...

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SAINTELYON
Mardi

Course à pied : 55' (footing... dur dur)

Jeudi

Course à pied : 1 heure (footing, pas trop mal)

C'est pas tout ça mais la coupure a assez duré. C'est que dans trois mois, il y a la SaintéLyon, le prochain objectif "imposé" par Super Copine Pauline. 69bornes de course à pied, de nuit, avec pas mal de dénivelé, ça ne s'improvise pas. Alors au boulot ! Après cette semaine de reprise à trois séances, l'idée est de passer à cinq séances hebdo de course à pied (dont une supérieure ou égale à 1h30... essentiellement des semi-marathons courus dans l'esprit "séance longue") avec un peu de vélo et de piscine pour varier les plaisirs et entretenir un seuil minimum en vue de la saison 2009 qui pourrait bien prendre des accents barcelonais...

Programmation "théorique" et "optimale" de l'année 2008 :

Déjà couru.- 17 février : cross de Sceaux (*) (7,2 km ; 33'20''). 2 mars : semi-marathon de Paris (*) (1 h 40'50''). 15 mars : Meeting Anne Pinon (compet de natation). 29 mars : 10 km de Bourg-la-Reine (*) (45'35''). 6 avril : Marathon de Paris (*, arrêt au 30e). 28 avril : Triathlon CD (1500m de natation, 40km de vélo, 10km de course) de Saint-Raphaël (3h3'). 17 mai : La Champenoise (22,3 km) (*) (1h50'). 18 mai : Triathlon CD de Pont-Audemer (course club du Meudon Triathlon) (2 h 36'). 1er juin : Triathlon MD de Troyes (3 km natation, 83 km vélo, 21 km course à pied) (5h13'). 6 juin : Aquathlon d'Antony (2 x 275m de natation-2km à pied) (26'43''). 22 juin : Ironman de Nice (3,8 km de nat, 180 km de vélo, 42,195 km à pied) (13h08'38'').

A venir.- 28 septembre : Paris-Versailles (*, 16,3km) ou Triathlon poursuite par équipes de Evry-Bondoufle. 12 octobre : 20km de Paris (*). 19 octobre : Marathon de Reims ??. 26 octobre : Semi Marseille-Cassis (*). 16 novembre : Semi de Boulogne (*). 6 décembre : SaintéLyon(course à pied de 69km).  14 décembre : Corrida d'Issy-les-Moulineaux (*).

(*) : Challenge AS Running L'Equipe


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