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Martine Aubry : et si c'était elle ?

Publié le 03 septembre 2008 par Nicolas J
Martine Aubry : et si c'était elle ?Afin de faire plaisir au plus Nancéen d’entre nous, j’ai décidé aujourd’hui d’assurer la promotion de Martine Aubry pour lui favoriser l’accès au poste de Premier Secrétaire du Parti Socialiste. D’ailleurs, afin de montrer la modernité du parti, ce poste sera renommé en Première Assistante de Direction du Parti Socialiste.
Pour fêter ça nous mangerons des moules avec de la mayonnaise en buvant du Cacolac.
Dans mon introduction, j’ai bien dit « Aujourd’hui ». Demain, je peux changer d’avis. Si je milite pour Martine Aubry, aujourd’hui, c’est parce que son père n’a rien dit. Le silence vaut Delors.
Je dois d’ailleurs avouer que si je fais un billet sur le sujet, c’est plutôt parce que l’actualité politique ne m’inspire pas pour faire un joli billet aujourd’hui, en utilisant plein de mots clés comme « fesses », « gros nichons » et « le caca de Brad Pitt ». Il y aurait bien cette nouvelle invention du gouvernement à propos des prêts aux étudiants. Mais je suis blasé : le gouvernement remplace l’aide sociale aux étudiants par de l’endettement. Bravo. Rien à dire. Je n’arrive plus à être surpris…
Non. Je milite pour Martine Aubry pour faire ronchonner mes collègues blogueurs de gauche qui ne manqueront pas de lui adresser plein de critiques en oubliant que les autres aussi sont critiquables. C’est d’ailleurs ce qui alimente la presse, ces jours-ci, les critiques croisées entre huiles socialistes. Ce mouvement fait d’ailleurs tâche. D’huiles.
En fait, je me fous complètement de savoir qui sera le Premier Secrétaire du parti. Ce qui m’importe c’est que la bazar se remette au taf !
Alors, pourquoi Martine Aubry ? La première raison, la seule valable, peut-être, est que Louis Mexandeau n’est pas candidat au poste.
Surtout, je regarde dans mon rétroviseur et j’arrête de vomir dans la voiture de la belle-mère. De 1997 à 2002, nous étions fier d’avoir un gouvernement socialo. La réforme emblématique de cette période a été « les 35 heures » parce qu’au-delà de toute considération socio-économique qui pourrait nous faire débattre pendant des heures, la réduction du temps de travail est un progrès. Elle nous offre la possibilité de passer encore plus de temps au bistro. Dans la vie, j’aspire peut-être à gagner plus, mais pas à travailler plus. Cette réforme était moderne, contrairement à ce que veulent nous faire croire un certain nombre de pignoufs.
Je crois bien, d’ailleurs, ne pas être le seul à aspirer à travailler moins.
Parmi les candidats au poste, Martine Aubry symbolise peut-être le mieux cette époque (on peut la critiquer mais on peut aussi critiquer Angelina Jolie qui n’a pas du tout participé à l’amélioration de mon pouvoir d’achat). Ca pourrait faire une belle image pour remettre le Parti Socialiste au boulot et arrêter de raconter des conneries. Et faire oublier 7 ou 8 ans de bêtises diverses.

(photo piquée au Figaro, mais vu le titre de l’article, je me demande si c’est une bonne idée : ça ne serait pas un journal de droite ?).

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