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Un mari de trop (2008)

Par Eric Culnaert

Un mari de trop sur la-fin-du-film.com Ils vécurent heureux etc.

« J’adore les films traitant de relations entre gens de sexes différents, ils permettent d’exercer sa verve sarcastique à peu de frais », me disait récemment miss Tics – mais sous le sceau du secret, aussi ne le répétez pas. Ici, le docteur Emma Lloyd (Uma Thurman) tient une chronique de conseils matrimoniaux par téléphone sur une radio newyorkaise, ce qui en soi est d’une prétention désopilante, et elle a ainsi brisé involontairement les fiançailles d’un pompier, Patrick Sullivan (Jeffrey Dean Morgan). Pour le venger, son copain indien Ajay (Jeffrey Tedmori), 15 ans et DONC pirate sur Internet, ce genre de petites frappes qui téléchargent d’aussi bons films que celui raconté en ce moment et dont M. Olivennes me souffle dans mon oreillette qu’on devrait les envoyer en Afghanistan (les petites frappes, pas les films téléchargés), Ajay, disais-je au début de cette phrase dont il est impossible de prévoir la fin, le marie sur Internet avec ladite docteur Lloyd, et je voudrais qu’il me refile le tuyau, histoire de marier mon horrible voisin de palier avec Steevy Boulay, voire avec Régine si je suis en rogne.

Or Emma devait justement épouser son éditeur, Richard Bratton (Colin Firth). Mariée sans le savoir avec un pompier inconnu, elle n’a plus qu’à rencontrer ce « mari » pour lui faire signer les papiers d’annulation du mariage. Futé comme je te sais, lecteur, tu devines que Patriiiiiiiiick, un rigolo décontracté, va lui plaire un peu plus que son fiancé officiel, un gars plutôt du genre costume trois-pièces. Mais elle n’ose pas rompre, par peur du grand saut dans l’inconnu.

Après une série d’embrouillaminis salmigondesques et autres emberlificotages scénaristiques, voilà les deux fiancés de longue date, Emma et Richard, dans la sacristie du temple où une prêtresse va les marier, mais ils conviennent, quoique un peu tard, que le mariage ne marchera pas. Comment aller annoncer aux invités que les fiancés renoncent et donc qu’eux-mêmes devront renoncer au champagne et à la pièce montée ? Très simple, et note-le car ça pourrait te servir : l’épousée en puissance brûle des papiers sous le détecteur de fumée, l’alarme se déclenche, les invités sont arrosés copieusement par le dispositif de sécurité… et les pompiers arrivent, au premier rang desquels le préféré, Patriiiiiiiiick !

Les tourtereaux se marièrent (dans tourtereau, il y a tourte, mais je n’ai rien dit, tu remarqueras), et eurent au moins un enfant, mais il y a un commencement à tout, comme ils ont oublié de le mentionner sur allocine.fr. Ils ont tort, et cela devait être signifié avec fermeté.


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