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Second Life, temple de la consommation ?

Par Philippe Chouraqui

Alors que de plus en plus de marques investissent sur Second Life, aussi bien pour créer des évènements que pour y implanter des boutiques, une récente étude l’institut Repères dévoile les modes de consommation des avatars. Les conclusions semblent indiquer que les opportunités commerciales sont bien réelles.

Dans Second Life, le shopping est simplement un but en soi. Deux phénomènes sont intéressants : non seulement cette tendance est en croissance, mais plus l’utilisateur est expert, plus il consomme. Les premiers achats sont vestimentaires (87%), puis, plus on passe de temps dans ce monde, plus on cherche à modifier son apparence : acquisition de parties de corps (70%), d’accessoires (63%), mobiliers (29%), maison (19%),…

Si 72% des personnes interrogées affirment faire du shopping une fois par semaine, les experts sont 53% à le faire quotidiennement ! La préférence va vers des produits originaux et créatifs, mais aussi à des produits que l’on retrouve dans la vie réelle à condition de pouvoir les personnaliser. Notez que cette recherche de personnalisation se retrouve également de plus en plus dans la vie réelle. Si les marques investissent massivement sur Second Life, elles ne sont pas encore vraiment intégrées dans l’univers des avatars : quand on leur demande de citer 3 marques, 99,9% citent des marques qui sont spécifiques à Second Life !

Quels sont les vecteurs d’achat ? En fait, ils sont très proches de ceux de la vie réelle : bouche à oreille (9 personnes sur 10, normal pour du web2.0 !), les bandeux publicitaires (50%), les promotions (25%). Dans les magasins, la sélection des produits (31%) et l’accessibilité prix (31%) sont les plus influents déclencheurs d’achats.

Soigner son apparence, même vecteurs d’achats, on peut alors s’interroger sur l’intérêt de passer du temps dans un monde virtuel pour finalement agir comme dans la vie réelle. Les utilisateurs sont tout simplement prêts à dépenser des sommes importantes pour permettre à leur avatar de vivre une seconde vie de rêve. N’y aurait-il que des dépressifs futils sur Second Life ?


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