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Solidarité

Publié le 06 septembre 2008 par Didier54 @Partages
A la base, le revenu de solidarité active s'appuie sur un constat de bon sens. Où il est question de trouver une solution pour que des gens sans trop de ressources et retrouvant un emploi puissent gagner plus que s'ils ne bossaient pas. Je passe sous silence les diverses idéologies qui se sont exprimées sur le sujet volontairement. Là n'est pas le propos.
Un jour de fin d'été, un président annonce comment sera financé le projet. Un ancien patron d'Emmaüs, qui n'est pas l'Abbé Pierre, lève les bras en signe de victoire.
Depuis, c'est trés symptomatique, pour ne pas dire impressionnant si l'on ne se blasait pas, d'observer comment la bulle médiatico-politique a transformé cela. A quoi assiste-t-on, en effet ? A une déferlante d'articles et de reportages. On pourrait en être satisfait. Mais on assiste, surtout, à une sidérante confiscation du sujet sur le fond, et à une prise d'otage de ce dernier par, finalement, deux grands chapitres :
- celui des économistes de tous poils qui commentent la manière dont sera récupéré le pognon.
- celui des politicards, qui constatent comme le président fout le bins de gauche et de droite, qui déclarent ceci pour exister, ou cela pour survivre. Hirsch est devenu le personnage de la quinzaine.
Rien de bien neuf me direz-vous. C'est toujours comme cela que ça se passe. Faut-il s'y résigner ? En restant cependant sur l'idée de solidarité, et sur celle de l'état providence, puisque c'est quand même pas mal ça qui se joue et va se jouer pendant les dix années de présidence sarkosienne ;-) , genre on démantèle à tour de bras et en toute conscience pendant que ça jappe à ras du mollet, je ne résiste pas au plaisir de vous renvoyer vers un article que je trouve tout à fait intéressant à compulser. Il y est question, là aussi, de solidarité. Et il y est question de la repenser, cette solidarité. Ce qui est me semble-t-il tout à fait exact. Sauf que cette article là, made in belgium, recense des choses qui existent ou pourraient exister. Entre un monde qui ne produit que du rien jusqu'à s'y perdre, et un monde qui produit de la pensée et fabrique du possible, finalement, je préfère l'un. Il existe. Voyons-le. S'il vous plaît.

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