Le Figaro hiérarchise les candidats à la Présidence du Sénat. Pourtant, derrière cette élection, c'est toute l'image de la politique qui se joue comme le destin de la Haute Assemblée.

De retour de Rabat, j'ai pu enfin parcourir l'édition papier du Figaro. Jusqu'alors je n'avais trouvé sur le Web que l'article ainsi intitulé « Entre Raffarin et Larcher, le duel se durcit ». Aucune trace de celui singulièrement titré « Alain Lambert et Philippe Marini, les espoirs des outsiders », qui semble jugé peu digne de figurer sur le site Internet. Est-ce une illustration d'une dichotomie désormais décrétée par le Figaro entre « principaux candidats » et « outsiders ». Sachons rester modestes ! Peu importe puisque ce sont les Sénateurs qui élisent leur Président et non, le journal !

S'agissant enfin de mes relations avec les candidats, elle est d'une clarté aveuglante, je l'ai développée en détail dans un post précédent. Avec Gérard Larcher, nous sommes Ornais d'origine tous les deux. Nous nous sommes parlé comme des « pays » dans la franchise la plus totale. Il sait tout de mes souhaits et intentions. Avec Jean-Pierre Raffarin, c'est celui qui me connaît le mieux. J'ai été son ministre, il a pu me juger sur ma loyauté, sur ma résistance même devant un Président de la République, au cours, par exemple, des conseils les plus restreints de la République. Il connaît aussi tout de mes souhaits et intentions depuis l'origine. Je n'ai pas changé. Interrogez-le sur ma capacité à exercer des fonctions de responsabilité. Je ne crains pas sa réponse. S'agissant enfin de Philippe Marini nous sommes en tandem. Tant dans nos conceptions de la place des finances publiques dans la gouvernance de la France. Que dans la place décisive que le Sénat doit prendre dans l'équilibre des pouvoirs au sein de notre République. Nous y avons réfléchi ensemble profondément au sein du « nouvel élan ». Il va de soi qu'il porte nos couleurs lors de la primaire pour laquelle nous souhaitons son succès. Tous les Sénateurs qui porteront leur suffrage sur son nom voteront pour tous les ouvriers du «Nouvel Elan » dont je suis. Notre combat est celui des idées et surtout pas des hommes. Derrière cette élection c'est toute l'image de la politique qui se joue et l'avenir du Sénat.
Qu'en pensez-vous ?