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Chiffres tout frais de l’emploi dans la communication

Publié le 15 septembre 2008 par Claire Romanet
La conjoncture est-elle, pour nous aussi qui travaillons dans la com’, difficile ?
Et bien L’Apec répond que non « il n’y a aucun signe de ralentissement ».
Mais comment ça, nous direz-vous ?
Dans l’ensemble (tous les secteurs d’activité), le chômage augmente (+0,1%) et pourtant l’ensemble des offres d’emploi connaît un rythme soutenu avec une progression entre 2007 et 2008 de 40%.
En ce qui nous concerne, cela donne pour :
- les métiers de la communication, une augmentation de 64% des offres d’emploi,
- les métiers du marketing, une augmentation encore plus forte, + 71%.
Alors ? Faux ? Irréaliste ?
Non car il y a plusieurs vecteurs à prendre en compte.
D’abord, et pas seulement dans nos métiers, il faut dire que l’emploi cadre se porte bien. La preuve : on observe une diminution du nombre de candidats par offre.
Ensuite, même s’il est vrai que notre secteur utilise beaucoup les réseaux, les cooptations et les chasses de têtes, les employeurs ont clairement aujourd’hui plus de mal à recruter. Les offres d’emploi deviennent quasiment un passage obligé, même pour les postes importants.
Nota, certains considèrent les PA comme des encarts publicitaires leur permettant de communiquer sur la bonne santé et la croissance de leur entreprise, puisqu’ils recrutent ! Sauf que certains employeurs n’ont pas compris que, plus ils passent des offres, plus les candidats s’effraient d’un turn-over inavoué.
Le mot est lâché, le turn-over est en effet un vecteur important dans nos métiers car il est fort puisque les collaborateurs restent seulement 2 à 3 ans à leur poste (surtout en agence) .
Enfin, les candidats sont frileux au changement, estimant que la prise de risque est surtout de leur côté (démissionner d’un CDI pour tenter une période d’essai ailleurs). Ils deviennent à leur tour exigeants, et sont de plus en plus précis sur les priorités du poste « idéal » sur lequel ils peuvent bouger demain. Et ça, c’est une bonne chose pour limiter la prise de risque. Etat de fait qui oblige, qui plus est, les futurs employeurs à s’intéresser au savoir-être autant qu’au savoir-faire. Une bonne chose on vous dit !
Sources : Apec, Journal du net, Stratégies

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