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Parti socialiste suisse et fiscalité

Publié le 25 juin 2007 par Kalvin Whiteoak
Parti socialiste suisse et fiscalité

oilà que depuis ce weekend le PSS redevient semble-t-il un peu plus inventif. C'est le moment que diable !!! Il propose enfin une taxe sur les dividendes en vue d'assainir l'AI, une sorte de variante de TVA sociale. Cette taxe, dont les contours exacts sont encore à préciser, s'élèverait à environ 5 % et permettrait de drainer dans les caisses de l'AVS/AI entre 3 et 3.5 milliards de francs par année. Une paille en comparaison des 20 à 25 milliards de francs distribués chaque année par les entreprises dont le siège est en Suisse sous forme de dividendes à leurs actionnaires.

Ce n'est que justice que de vouloir prélever des cotisations sociales sur ces revenus qui en sont actuellement exemptés. Mais pourquoi appeler ça une taxe et fabriquer de toutes pièces une nouvelle loi ? On a déjà tout ce qui est nécessaire sous la main, il suffit de modifier l'assiette de l'AVS et y faire figurer les revenus en question. La première vertu d'un impôt est celui de sa simplicité de mise en oeuvre (pas un seul fonctionnaire supplémentaire nécessaire pour son prélèvement), sa facilité de compréhension et surtout le peu de risques de fraude associées à cette mise en oeuvre.

Changeons donc simplement la LAVS et l'assiette légale des cotisations, et le tour est joué. Bien sûr que les riches et puissants raleront et crieront au rique de fuite des capitaux. Cet argument est fallacieux, car les capitaux investis en actions ne sont pas investis en Suisse au sens strict mais font partie de la fortune, en gros, du porte-monnaie de contribuables de tous horizons. Ils resteront actionnaires si la bourse le leur indique et ceci ne changera pas si une taxe supplémentaire leur est appliquée. Ils calculent leur investissement et son rendement non pas tellement sur le dividende que sur le gain en capital. Et la bourse ira mieux encore lorsque l'AI sera renflouée et que les consommateurs rentiers AVS et AI auront un peu plus de sous que des montants inférieurs au minimum vital à dépenser (contrairement aux principes de la Constitution qui veut que chaque rentier puisse vivre de sa rente, ce qui n'est de loin pas le cas actuellement)


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