Magazine Amérique du nord

ARRIVAL at JFK

Publié le 15 septembre 2008 par Vanzac


Débarquement à JFK, 8 heures de vol. 1er contact avec la civilisation US. Après un dédale de couloirs au sortir de l'avion, on arrive enfin dans une gigantesque salle, bourrée de monde, au moins une quinzaine de vols viennent d'atterrir en même temps et ont déversé leur flot de touristes impatients. On descend les escaliers pour fusionner dans la masse dense et multicolore de voyageurs. Au pied des escaliers, on est comme happé dans un véritable labyrinthe de cordes, un peu comme chez Disney, qui va vous mener sans surprise vers l'ultime ligne jaune qui vous sépare encore du Vieux continent vers le Nouveau! Chacun serre un peu inquiet mais sans se l'avouer, son passeport et ses papiers d'immigration. Des "matons" en uniforme vous préviennent sans même lever un sourcil qu'il vaut mieux avoir plutôt bien répondu aux 50 questions du questionnaire pour ne serait-ce qu'espérer pouvoir pénétrer aux Etats Unis d'Amérique. Si par malheur vous avez manqué une réponse, retour à la case départ, vous retournez dans la file! et à l'arrière tant qu'à faire....

Docilement les citoyens américains, dans la file qui leur est réservée font la marche de l'Empereur, et se plient eux aussi au cérémonial du jour, ils n'ont pas l'air plus rassurés que les autres! Sans avoir eu l'impression d'avancer, on se retrouve les baskets à cheval sur la ligne jaune. Un douanier nous montre un guichet libre d'un geste laconique et comme absent. L'Agent des douanes DIsgraziato, c'est marqué sur son badge et il le porte plutot bien, nous accueille lui aussi, tend la main vers nos passeports, que nous lui tendons d'un geste d'allégence absolue. Pas un muscle de son visage ne bouge, mais son oeil noir et vigilant nous a déjà scannérisé à 10.000 points par pouce, au passage on n'a eu droit à une rpéonse à notre "bonjour!" tonitruand. Pas même un mot, un son . Il ausculte nos passeports, prend avec une webcam une photo de chacun de nous 3, de face, et nous montre toujours du geste où poser chacun de nos doigts pour réaliser une empreinte biometrique, main gauche, main droite, en fait non, j'exagère, seulement nos pouces droit et gauche doivent s'appliquer sur le petit capteur carré que nous avons devant nous sur le guichet. Glacial, impassible, impérial, il signe chacun de nos droits de passage qu'il agrafe aux passeport à la volée, les ferme d'un geste automatique, précis et sûr et dans la foulée, envoie en silence l'autre partie détachable des documents de douane que nous avons dûment et conscienscieusement remplis, dans une bannette prévue à cet effet. On a l'impression de se refaire le film à 70 images secondes et au ralenti. Pas un bruit autour de nous alors que nous sommes des milliers à piétiner, on se croirait un peu à l'église au moment de la communion , chacun est comme recueilli, abimé dans des réflexions graves et importantes. L'agent Disgraziato est déjà passé à autre chose, on n'existe dejà plus, on est entré dans le contigent des immigrés temporaires du jour, on aurait pu corire qu'il avait claqué des doigts pour inviter les prochains candidats, mais ce n'est que le fruit de mon imagination, nos passeports sont tombés a plat sur le marbre du hall et on émis un claquement sec qui a fait sursauter un couple de japonais, eux aussi affairés avec leurs billets, leurs documents de douane....

On y est enfin, en Amérique. Récupérer nos bagages est pour ainsi dire une formalité, qu'on assure en quelques minutes seulement! Déjà plusieurs porteurs en uniforme de l'armée du salut nous proposent leurs services; No Thanks. Sortie du Terminal. (Pas de photo, pas de vidéo dans la zone de douane) On commence vite à ressentir la vibration de la ville, l'ambiance de ruche qui ne va plus nous quitter pendant les 10 prochains jours que l'on va passer dans la Grosse Pomme! On n'est pourtant qu'à une quarantaine de miles de NYC. Premier choc thermique, une fois passées les portes à tambour du Terminal, on se retrouve sur le trottoir brulant, il est pourtant à peine 8 heures du mat. La température a fait un bond de 2 dizaines de degrés en quelques minutes. Des bus, des stretched limousines, des voitures particulières passent à toute allure devant le quai des taxis. Une cinqunantaine de taxis jaunes attend le chaland et serpente sur plusieurs centaines de mètres. Et au bout de seulement quelques minutes, notre Taxi Driver nous ouvre les portes de son véhicule.


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