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La chasse au lézard

Publié le 17 septembre 2008 par Angelita

Je n’aime absolument pas les bêtes qui rampent, volent, qui s’accrochent et qui courent un petit peu partout, soit toutes les petites bestioles.

Mon appartement possède une terrasse exposée plein sud. C’est génial l’hiver car je n’ai pas besoin de chauffer. Le soleil donne tout l’après-midi et l’été, nous pouvons manger dehors.

Sauf, qu’il y a des lézards, mais pas n’importe lesquels, la grosse bête avec un gros corps et de grosses pattes. Dans ce style, quoi.

En plus, ils s’amusent à pondre des oeufs (n’étant pas très porté sur la SVT, je ne sais pas trop si un lézard pond) dans mes jardinières (lesquelles n’ont aucune fleurs puisqu’en plein soleil, mes pauvres fleurs ne tiendraient pas longtemps et en plus il faut les arroser, donc je n’y pense pas) pleines de terre. Des fois, j’ai l’impression que c’est la nouba car la terre vole partout.

Donc, quand ces lézards restent bien à l’extérieur car ils aiment le soleil, cela ne me dérange pas trop, même si les fenêtres sont ouvertes l’été et que j’essaie de surveiller afin qu’ils ne rentrent pas dans la maison.

Sauf qu’hier soir, j’étais confortablement installée en train de lire.

Ma fille : “Maman, je crois qu’il y a un lézard sur le mur”.

Pas fière du tout, elle ne s’était pas avancée pour vérifier, elle était à au moins 10 mètres de la monstrueuse bête.

Moi : “Où ça, où ça, dehors ou dedans sur le mur ?” Phrase que je répète un nombre incalculable de fois jusqu’à ce que je me lève pour vérifier.

Il était bien dans la maison. Ouf, c’est un bébé, il n’est pas si gros que ça, mais je vais faire comment pour l’enlever, s’il commence à courir partout c’est fichu.

Bien sûr, l’homme n’était pas là, hier soir, en réunion sur Paris, nous n’avons pas pu l’appeler au secours.

Bon, je prends mon courage à deux mains, je prends un torchon et je m’approche.

Je le recouvre, mais gentille comme je suis, je ne voulais pas lui faire de mal.

Et puis, lorsque tu recouvres quelque chose, tu ne vois plus rien.

Le manège a bien duré cinq minutes, jusqu’à ce qu’il perde sa queue qui continuait à frétiller.

Ma fille : “Maman, il faudra sortir la queue, t’inquiète pas, cela repousse. Elle est tombée parce qu’il a peur”.

Et moi, alors ? Je n’en menais pas large.

Sans la queue toutefois, c’était beaucoup mieux. J’ai réussi à mettre mon torchon sur la bestiole, à fermer tous les coins et à le prendre. Ne voyant plus rien sur le mur, je jette la bestiole dehors.

Retour à la nature.

Je pensais en avoir pour beaucoup plus longtemps, qu’il coure partout sur le mur, se mette derrière les meubles, la télé, impossible à attraper. De toute façon, je n’aurais pas pu rester de cette façon, je n’avais pas envie de me retrouver un lézard dans le lit et ne pas dormir.


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