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Petite revue de presse !

Publié le 17 septembre 2008 par Cabinetal


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Normandie
Mercredi, 17 septembre 2008

Le sénateur Lambert joue les francs-tireurs

Le 1er octobre 2008, va se jouer la succession du président du Sénat, Christian Poncelet. Ce n'est sûrement pas l'élection qui déchaînera les foules. Pourtant, la marmite bouillonne dur au sein de l'UMP.
La faute notamment au Normand Alain Lambert. Des élus ornais disent qu'il a la carrure et les compétences pour faire autre chose que la seule présidence du conseil général de l'Orne. Il est reconnu en matière de finances nationales et bénéficie de son expérience d'ex-ministre.

Cette présidence du Sénat l'intéresse, quoi qu'il en dise. Envie coupable ? Le tacticien et le diplomate prend le dessus. Alain Lambert n'est pas seul candidat au perchoir du Palais du Luxembourg. Jean-Pierre Raffarin, Gérard Larcher, Philippe Marini, Jean-Claude Gaudin le sont aussi. Alors plutôt que de s'annoncer tout de go candidat (lire Ouest-France du 9 septembre) le président du conseil général de l'Orne tergiverse. Et serait presque lui-même surpris par son audace. Alain Lambert en profite pour mesurer son poids politique. Il tire la manche de ses collègues sénateurs pour savoir si sa « candidature est à même d'apporter un complément positif au débat ».

Candidat à la candidature, le sénateur de l'Orne fait le tour des soutiens dans toute la Basse-Normandie. Cela pourrait servir pour les régionales, même si, cette fois, il s'inscrit complètement en faux. Partie pas facile : René Garrec apportera son soutien à Jean-Pierre Raffarin. Quant à savoir si Alain Lambert a reçu un « nombre significatif d'avis » on ignore quel a été le retour du coupon-réponse qu'il a envoyé à ses collègues sénateurs.

C'est une certitude, la présidence du Sénat le titille. Il avait, en 2004, lors de sa précédente candidature, recueilli environ 80 voix face à Christian Poncelet. En candidat libre, fidèle à son caractère de libéral tenace. Et ça tousse à l'UMP, devant un Alain Lambert qui s'affranchit des primaires et assure que « l'on peut être indépendant et loyal ». Mais Patrick Devedjian n'en démord pas : « Alain Lambert acceptera la discipline de groupe. C'est un garçon raisonnable. » Mais mordant.
Eric de GRANDMAISON.


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