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A little more conversation / conversation avec un lecteur /

Publié le 18 septembre 2008 par Nicolas Lordier

elvohm

De temps en temps, une conversation émane à propos d'un article de l'Enceinte. Ephémère, légère, emprunte d'humour ou au sommet , elle vient compléter une information, apporter une précision ou signifier une contradiction. A la base de ce blog, une exponentielle envie de partager une passion, une découverte ou une réflexion. Le web 2.0 est aussi une éternelle conversation... entre passionnés. Morceaux choisis (cette conversation fait suite à l'article "Les Beatles remasterisés" datant du 9 septembre 2008) :

Camille : Explique moi l'intérêt d'une remasterisation (cf les Beatles).
Ohmwork : Pour remasteriser, tu reprends le master d'origine des morceaux tu lui donnes un petit coup de neuf. Disons que pour une production des années 60 par exemple, une remasterisation, avec la technologie actuelle, peut donner des résultats assez intéressants sans pour autant supprimer les informations sonores d'origine.
Camille : Oui, mais ne penses-tu pas que ce sont aussi les accrocs des années passées qui font l'émotion de la musique ou du cinéma d'ailleurs? J'ai détesté la remasterisation des Stars Wars par exemple.
Nicolas : Oui je comprends. La remasterisation est aussi un argument commercial. Relancer une vague de promotion, refaire parler d'un artiste ou d'un album majeur etc etc. Artistiquement, cela peut aussi s’avérer être une vraie réussite comme par exemple le travail entrepris par Paul Mc Cartney sur l'album "Let It Be", le dernier album des Beatles, qui est devenu "Let It Be Naked" trente ans plus tard. Dans ce cadre là, il avait également travaillés sur les arrangements et le mix comme en témoigne la version épurée de "The Long And Winding Road" (ndlr. Macca n'avait jamais aimé la version orchestrée et la production de Phil Spector).
Camille : Cela me fait un peu le même effet que, excuse-moi de la comparaison, la "battle" entre Elvis et je sais plus qui, un D.J me semble-t-il.
Nicolas : Oui, c’était la chanson «A Little Less Conversation » remixé par JXL. Au delà de la question commerciale qui est un vrai argument, le côté positif est la découverte du King pour les plus jeunes. Je préfère voir ce côté car il me semble important que la jeune génération connaisse les porte parole de chaque mouvement musical, en l’occurrence le rock’n’roll pour Elvis Presley.


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