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9 passe 18 rouge

Publié le 19 septembre 2008 par Brigitte Contois
Pourquoi y-a-t-il 2 camps chez les joueuses de golf entre les joueuses de 9 et 18 trous ? Les 2 camps ont leur raison mais on pourrait croire que certaines motivations sonnent le machisme de nos compagnons. Pour les ferventes du 18, c’est une question du tout ou rien. Pourquoi faire moins quand on a un 18 là devant ? Ne faire qu’un 9 est signe de faiblesse, c’est reconnaître qu’on ne peut pas faire un 18 trop long ou qu’on ne joue pas assez bien que ces mesieurs. Inconcvable pour ces dames. Le golf est un sport entier, pas de concession ni de mise à part. Il y a même les folles furieuses qui vont partir des départs hommes et qui ne jureront que par leur driver ou la distance minimum à faire.
De l’autre côté, il y a les partisanes du 9 qui mettront en avant  que faute de temps entre le boulot, les enfants et la maison, minimiser le parcours est un bon point. Elles diront qu’elles prônent la partie de plaisir et non le culte de la carte de score entière et signée et qu’après 2 heures, on peut se retrouver derrière un verre au club-house entre filles. L’idéal est le parcours 9 trous qui est facilement jouable, pas de par 4 ou 5 à répétition avec un drapeau invisible, on y jouera plus le petit jeu que les départs fulgurants. Cela pourrait bien se passer entre les 2 camps mais la trêve n’est qu’illusion. Les guerrières du 18 accuseront les dindes du 9 de favoriser le jeu lent et de bonbonniser le golf comme une partie de boudoir, en revanche les épicuriennes du 9 mettront les harpies du 18 au rand de pimbèches méprisantes et frustrées de n’avoir que des boules sur le départ justifiant que le golf est un jeu d’hommes ou de compet uniquement. Comme quoi, rien est facile dans ce monde, même les amazones peuvent se déchirer mais qu’on se rassure, on voit ce type de scenario sur des golfs très prisées et faute de golfeuses en nos terres, nous restons encore au stade grégaire par rapport à ce temps de jeux d’arènes décrit. Mais la ségrégation restera latente. La roulette tourne, je lance la balle. Alors, Mesdames, quel est votre camp ?

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