Après le festival ...

Je ne suis parti que deux jours à Deauville mais je dois avouer que j’en suis revenu assez dépaysé. Le calme, les bons films…Et puis c’est vrai que c’est bizarre de vivre comme ça deux jours avec des gens pratiquement 24h/24 puis de retourner soudainement à sa petite vie. Là ça va, ce n’était que deux jours mais je me souviens du grand vide que j’avais ressenti en revenant du Festival de Cannes. Là bas, j’étais parti avec pleins de gens de Radio Campus Paris, on était une dizaine dans un grand appart et pendant dix jours on vivait en communauté. Les festivals, c’est toujours génial pour les rencontres qu’on y fait, le fait de pouvoir partager et pratiquer sa passion, coupé du monde. Bref, du mal à me remettre dans le rythme parisien.

Pour la peine, j’ai trainé devant mon ordinateur. J’ai ainsi pu visionner les trois premiers épisodes de la nouvelle version de Beverly Hills, 90210. On m’en avait dit du mal, je suis pour ma part plutôt satisfait. Certes, rien de bien neuf sous le soleil des teenagers pétés de fric : les scénaristes recyclent les ingrédients qui ont fait le succès de la première version en ajoutant des éléments plus modernes pompés sur Gossip Girl. Si les deux ados principaux du casting manquent pas mal de charisme, j’ai néanmoins un vrai faible pour certains personnages. La bitch Naomi (Annalynne McCord , déjà repérée dans un rôle de peste dans Nip/Tuck), le romantique professeur Ryan Matthews (Ryan Eggold, vu et aimé dans Dirt) ou encore le séducteur Ethan ou la fameuse Kelly sur le retour en mère célibataire. L’attrait de la série : de la musique branchée, un casting hot (aussi bien pour les filles que pour les mecs), un soap qui pour l’instant tient la route sans être novateur. On verra comment ça évolue…

Sinon, ma geek attitude ressurgit et je me retrouve à regarder des vieux épisodes de Sailor Moon. Quand j’étais petit, je regardais honteusement cet animé car il était vendu comme un « manga pour filles ». Il était de meilleur ton d’adorer Dragon Ball Z. C’est ça qui est cool quand on grandit : on peut avoir et assumer des plaisirs coupables. Et bien figurez-vous que Sailor Moon n’a pas du tout mal vieillit. C’est toujours aussi romantique, très second degré (Bunny a un côté nunuche complètement jubilatoire) et on ne se lasse pas de ces histoires d’adolescentes vouées à devenir des héroïnes spectaculaires. Je ferais bien entendu un point sur chaque saison au fur et à mesure de mes visionnages.

Voilà, je clôture ce post en donnant rendez-vous aux blogueurs parisiens à la Allocine Familiy and Friends Party de ce soir et vous souhaite à tous un bon week end !