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TRICASTIN - Va t-on vers un accident nucléaire majeur ?

Publié le 22 septembre 2008 par Ericbloggeurcitoyen

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La DROME bientôt interdite et évacuée ?

Bonjour à toutes et tous,


Est-ce une information sérieuse ?
En tout cas Libération s'en fait l'écho ...
Depuis plusieurs jours la centrale nucléaire du TRICASTIN fait face à un problème majeur ... lire l'article plus bas pour en savoir plus .
Comme toujours dans les affaires nucléaire nous devons faire avec le silence des autorités, cette fois la situation semble vraiment critique avec un risque réel pour les populations et les citoyens de notre pays.
Depuis le 10 septembre 2008 plus aucune info ne filtre d'EDF, cela ne peut plus durer ...

Mais que se passe t-il à la centrale nucléaire du TRICASTIN ?


A bientôt

Bésitos
Eric Bloggeur Citoyen

PS : "LE SOLAIRE" C'est ta seule chance !


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Eco-Terre

Au Tricastin, deux barres de combustible s’accrochent au bouchon


LAURE NOUALHAT

QUOTIDIEN : mercredi 10 septembre 2008
La réaction en chaîne estivale des incidents nucléaires se poursuit. Lundi soir, lors d’une opération de maintenance banale à la centrale EDF du Tricastin (Drôme), là où, cet été, 74 kilos d’uranium avaient été rejetés dans la nature (lire ci-dessous), une sérieuse anomalie est survenue.

Explication. Comme dans un foyer faiblissant, il faut remettre de nouvelles bûches dans un réacteur nucléaire, en l’occurrence des barres de combustibles semblables à de longues poutres métalliques. Tous les douze ou dix-huit mois, les ingénieurs EDF déchargent et rechargent un tiers de ces assemblages lors d’une routinière mais délicate intervention. La cuve du réacteur ressemble à une gélule. Il faut d’abord en soulever l’énorme bouchon, constitué de ce que l’on appelle les équipements internes supérieurs, pour procéder au retrait des assemblages vieillissants. C’est lors de cette opération qu’est survenu l’incident inhabituel : le gros bouchon a emmené avec lui deux assemblages de combustible irradié.

Mécano. «Cet incident est tout à fait anormal, mais exceptionnel», précise Martial Jorel, de la direction de la sûreté des réacteurs à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Et pour cause, la seule anomalie du même acabit s’est produite il y a un peu plus de dix ans, le 19 août 1998, sur l’un des réacteurs de Nogent-sur-Seine (Aube). Et voilà nos ingénieurs du Tricastin plongés dans des retours d’expérience vieux de dix ans. Dans l’enceinte du réacteur, «toute manœuvre a été stoppée pour mieux analyser la situation»,Si l’une ou les deux barres de combustible se rompaient sur les assemblages, avance Martial Jorel, cela aurait des conséquences radiologiques négligeables.» Mais industriellement monumentales. La radioactivité serait peut-être confinée dans le réacteur, mais quel beau cas d’école qu’une cuve pleine de débris. Leur présence compliquerait considérablement la tâche d’EDF. «Ils pourraient endommager d’autres assemblages, qu’il faudrait ensuite retirer», explique Martial Jorel. signale EDF. Comprendre : on retient son souffle pour que les deux barres de combustible ne se détachent pas du socle de manière aussi inopinée qu’elles s’y sont accroché. Ce serait le pire des scénarios évoqués lundi soir par les ingénieurs d’EDF et les experts de l’IRSN. «

«L’accident de manutention de combustible est un accident grave. C’est logique car les éléments combustibles sont des déchets de haute activité, dont la dose létale à un mètre est atteinte en moins d’une minute. Si on les casse, c’est vraiment le merdier dans le bâtiment réacteur», précise Mycle Schneider, auteur d’un rapport sur la sûreté nucléaire, en 2007, pour le compte des députés Verts européens. L’objectif des experts : conserver ces deux assemblages suspendus et évacuer le tout sans casse. Pour cela, il va falloir jouer au mécanicien de secours et construire un outil spécial, comme en 1998. EDF ne donne pas d’indication sur la cause de l’incident, même si le vieillissement du combustible peut être en cause. «Lorsque les assemblages passent quatre années dans une cuve de réacteur, poursuit Mycle Schneider, il peut arriver qu’ils ne soient plus tout à fait rectilignes.» Et qu’ils s’accrochent.

Visites. Plus largement, le vieillissement du matériel et la compétence des hommes vont devenir des questions majeures de l’industrie atomique. A partir de 2009, on entame la longue série des troisièmes visites décennales qui concernent les 34 réacteurs français les plus anciens, dont Fessenheim (Haut-Rhin) et le Tricastin. Durant ces visites, se posera la question de l’allongement de leur durée de vie. Une question déjà posée par l’Inspecteur général de la sûreté nucléaire qui, dans son rapport 2007, constatait «une montée des problématiques d’obsolescence des matériels ou des composants, souvent découvertes tardivement, alors que les délais de traitement sont en général longs.»


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CN du TRICASTIN


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