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Le test de l'autobus échauffe les esprits et les plumes

Publié le 25 septembre 2008 par Claire Romanet

Pour ceux qui suivent ce blog, ils connaissent déjà puisqu’on parle là d’un test créatif précédemment mis en ligne sur ce blog sous le titre "Question-piège d’entretien de recrutement".
Depuis, le test a fait des émules, notamment par la réaction de Jacques Simonet, journaliste reconnu et patron d’Intermédia, un hebdo sur les métiers de la com’ et des médias, incontournable en Rhône-Alpes.
Ce test lui a tellement plu qu'il a donné sa réponse ci-dessous, complètement inventée évidemment et qui (précisons précisons) n’est pas un exemple à suivre…
Depuis, bon nombre d’autres plumes ont ajouté leurs réponses, toutes aussi originales… à lire peut-être bientôt, selon votre intérêt.
La réponse de Jacques :
Madame Claire Romanet,
J’ai été vraiment confus de ne savoir que répondre, l’autre soir, lors de mon ultime entretien d’embauche dans votre cabinet de recrutement, lorsque vous m’avez soumis au déconcertant « test de l’autobus ».
J’ai bien compris que cela risquait de compromettre ma candidature au poste de chef de rayon du BHV de la Part-Dieu. Emploi pour lequel vous recherchez quelqu’un d’intègre et scrupuleux (comme moi).
Que faire ? Je suis en train de relire ce texte problématique sur votre site www.elaee.com :

« Imaginez la situation. Vous conduisez votre voiture dans une nuit de tempête terrible. La visibilité est presque nulle, les vents sont atroces. Vous passez devant un arrêt d’autobus, isolé, où attendent 3 personnes :
1. Une dame âgée en sérieux danger de mort.
2. Un vieil ami qui vous avait déjà sauvé la vie.
3. La femme de vos rêves, votre partenaire idéal.

Question : vous ne pourrez prendre qu’un seul passager à bord, qui prendrez-vous ? »

Madame Romanet, j’ai mûrement réfléchi.
Voici en quelques mots quelle aurait été mon attitude dans cette circonstance exceptionnelle – et limite cocasse, permettez-moi de vous le dire :
- La vieille bique, elle peut crever. De toute façon, elle est sans doute condamnée. Autant en finir rapidement rapport au déficit de la sécurité sociale.
- Mon meilleur ami, il peut attendre.
- La femme de ma vie, je l’embarque illico dans la voiture pour lui faire subir les premiers et les derniers outrages en même temps : à la vitesse où se marient puis divorcent les gens les mieux appareillés, autant ne pas perdre de temps.
Ensuite je la refilerai quelques instants à mon meilleur ami. Après tout je lui dois bien cela puisqu’il m’a sauvé la vie.
- Que faire ensuite de cette stupide greluche qui se laisse faire par les premiers venus. Je pense que je vais lui acheter une fourgonnette et la mettre au travail dans le quartier de l’Artillerie.
Ce sera sans doute la première fois que la femme de la vie de quelqu’un lui rapportera plus qu’elle ne lui coûtera.
Vous avez déjà deviné mon sens pratique qui me laisse espérer une réponse positive pour ce poste de chef de rayon. J’espère que mes réponses sont claires. Sinon je peux faire des dessins.
Est-ce que je suis embauché ?

Pour rappel, LA solution, jugée la plus créative en situation réelle, se trouve .
Cela vous inspire ?


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