Magazine Bien-être

SOS abeilles

Publié le 27 septembre 2008 par Brunetisa
Voici un extrait de l’article « SOS abeilles » de Claudine Colozzi de Sélection du Reader’s Digest de septembre 2008 :
« Si les apiculteurs ont toujours déploré la mort de quelques abeilles au sortir de l’hiver, le phénomène atteint ces dernières années une ampleur inégalée. « Il y a 15 ans, il était courant de perdre 5 à 10 % d’abeilles, explique Gilles Fert. Aujourd’hui, certains apiculteurs ont vu leur cheptel diminuer de 35 à 50 %. » Aux Etats-Unis, on parle de « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles ». La France, comme la plupart des pays européens, doit faire face à la même hécatombe. « L’homme s’est toujours occupé des abeilles. Du jour au lendemain, on veut lui faire croire qu’il ne sait plus prendre soin d’elles. Comment voulez-vous que beaucoup ne désespèrent pas ? » s’interroge Gilles Fert. Depuis 1995, quelque 15000 apiculteurs ont jeté l’éponge.
Et si cet étonnant insecte cherchait à nous avertir ? Depuis des millénaires, la cohabitation s’est toujours faite en bonne intelligence. L’abeille est le seul insecte dont nous consommons la production : miel, pollen, propolis, gelée royale… Penser que la diminution de la population n’aura de répercussions que sur la récolte de miel, n’est-ce pas négliger sa fonction indispensable de pollinisatrice ? « Si l’abeille venait à disparaître, l’humanité n’aurait plus que quelques années à vivre. » Cette prophétie que l’on attribue – abusivement – au célèbre physicien Albert Einstein a eu le mérite de marquer les esprits. Et d’attirer l’attention sur le rôle essentiel que l’abeille joue dans la chaîne de la vie.
Lorsqu’elle butine, elle pénètre dans la fleur à la recherche du nectar. Son corps poilu accroche les grains de pollen, qu’elle dépose sur le pistil de la fleur suivante, rendant alors possible la fécondation. C’est ce qu’on appelle la pollinisation. Notre alimentation dépend à 35 % de ce coup de pouce désintéressé. Sans lui, une multitude d’arbres fruitiers, de cultures et de productions maraîchères disparaîtraient. L’enjeu est de taille, pour l’écologie comme pour l’économie. Un monde sans abeilles serait un monde sans fleurs, sans fruits, sans légumes… »

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