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La solution: La crise financière racontée par Zola dans “L’argent”.

Publié le 27 septembre 2008 par Chantalserriere

Les faillites financières qui marquent la fin du XIX° siècle ont inspiré à Zola son roman “L’argent” (1891) dans lequel il relate surtout le krach de l’Union Générale (1878-1882).

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L’époque est encore agitée par un autre scandale, celui du canal de Panama.

Toutes choses que notre ami Jeandler a trouvées en interrogeant et gagnant cette énigme.

Comme on peut le voir, les dérives de la spéculation financière qui préoccupent à juste titre la société dans laquelle nous vivons n’en sont  pourtant pas à leurs coups d’essai:

“… Ce qui caractérise le plus le 19éme, c’est la forte tendance à la spéculation autour du textile et du chemin de fer. Là, les spéculateurs créent des bulles spéculatives qui finissent par éclater, et finissent par créer des crises. Donc dans ce cas on peut conclure qu’une hyperactivité de l’économie peut déboucher sur une crise, soit que la croissance peut être un facteur explicatif de la crise.

Extrait du site pédagogie de l’académie de Versailles.

Les prémisses de nos scandales sont ainsi révélés bien avant que la déraison des golden boys et des seigneurs de la haute finance ne fasse la une de notre actualité. (cf l’article du Point  auquel est empruntée la photo ci-dessous). Rien ne s’arrange, au contraire!

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Les écrivains en sont les grands témoins. Du moins quand les retombées du sujet leur paraît plus digne d’intérêt que la description de leurs propres émois ou la révélation de leurs luttes transgressives ! Les Zola ne sont hélas pas légion en notre “France, mère des arts, des armes et des lois”! Sans tomber dans l’exégèse précise et savante, j’ai cherché en vain, en rédigeant cette énigme du samedi, à évoquer la littérature française autour de la déstabilisation sociale créée par la crise des années 30. Bien sûr on pourrait citer l’engagement révolutionnaire d’un Malraux, les choix politiques d’Aragon, de Sartre, mais quelle plume raconte sans élitisme, la vie quotidienne avec des mots qui passent les siècles?  Même les Américains sont en goguette dans nos cités aux charmes surannés et succombent aux délices du Vieux Continent. Gatsby le magnifique flamboie.

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Heureusement , de l’autre côté de l’Atlantique, il y a Steinbeck, figure emblématique et presque unique de cette époque, où les uns chantent, les autres pas.

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Et Dos Passos  (comme le signale Alain Lecomte ), Dos Passos auquel on pense moins. Et c’est dommage. Et l’oeuvre d’une Dorothea Lange , immense photographe.

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