Trois Réunionnaises mettent les voiles

Plus de 8000 personnes sont attendues demain à la quatrième édition du congrès mondial de la nature à Barcelone, en Espagne. Dont trois réunionnaises, parties de la Corse en voilier, dans le cadre d’un projet porté par la Chambre de commerce.

Galerie Média

• 

Mots-clés

• cci
• ecole commerce
• nature
• sports
• voile

Nou’t l’ile, Nou’t l’avenir ». Tel est le message qu’arbore fièrement le voilier réunionnais qui accostera les côtes espagnoles demain. A son bord, Karine, Dorothée et Sandra, étudiantes à l’EGC (Ecole de gestion et de commerce), qui dépend de la Chambre de commerce et d’industrie de la Réunion. Les trois mousquetaires de la planète sont les porte-parole d’une île écolo. « Ce projet a été initié en juillet par la CCIR. Il s’agit pour nous de faire entendre notre voix au monde entier », soutient Bruno- Faure Vincent, 46 ans, formateur à la CCI et… skipper sur le voilier.

Contactées à Marseille, alors qu’elles s’apprêtaient à lever l’ancre pour Bastia, en Corse, les navigatrices ont été choisies par la CCIR en raison de leur engagement écolo. « Je tiens à défendre mon île au niveau international car elle recèle de choses merveilleuses mais elle est malheureusement très peu connue », confie Sandra Dohring, 22 ans, diplômé de l’EGC et préparant un master en commerce international.

Aujourd’hui la Réunionnaise n’a qu’une idée en tête : « Faire changer la mentalité des gens afin de construire la Réunion de 2030 » avec une attention particulière sur la question du traitement des déchets. Cette passion pour le vert, sa co-équipière Karine Grondin, 24 ans, également étudiante à l’EGC, la partage : « Je m’intéresse tout particulièrement à la protection des fonds marins et ce voyage nous permettra de replacer la Réunion en tant que pôle d’excellence aux yeux du monde entier ». Un rêve devenu réalité pour ces jeunes filles qui voient en ce voyage une réelle opportunité pour l’avenir réunionnais. « Ce projet est en quelque sorte l’aboutissement de nos actions. Ce que nous apprendrons à Barcelone en termes de développement durable nous sera utile pour notre île », conclut Dorothée Tipveau, 25 ans. Le périple Marseille/Bastia/Barcelone, avec un mode de déplacement propre (à la voile), en est la première illustration.

Danietza JEAN-LOUIS
Etudiant en journalisme à Info-Com