Nicolas Sarkozy a donc eu la peau d’Axel Miller. Celui-ci vient en effet d’annoncer qu’il renonçait à son petit pécule de départ : “A la suite de ma décision de remettre mon mandat d’administrateur-délégué à disposition, j’ai également décidé que je ne demanderai pas le paiement d’indemnités de départ. Je m’en remet à la sagesse du conseil d’administration pour déterminer, à la fin de la gestion des affaires courantes qui m’a été confiée, le bilan de mon action au sein du groupe Dexia”.
Après avoir été pleurnicher il y a deux ou trois jours en direct au JT de la RTBF qu’il n’avait pas démérité et que, donc, il ne voyait pas pourquoi il ne pourrait pas toucher son viatique de retraite anticipée, le « belge » de Dexia vient d’être flingué par le Président de la République Française en personne même si c’est la ministre Lagarde qui a actionné la guillotine.
Nicolas Ier a donc fait sans se gêner ce que le « gouvernement » belge n’aurait jamais osé faire, lui qui ne s’esr pas le moins du monde opposé au parachute des deux pontes évincés de Fortis, Jean-Paul Votron (1,3 million) et Herman Verwilst (5 millions). Je ne discute pas ce coup de force à la hussarde sarko même s’il est hardi et plutôt matamoresque voire démagogique, je l’approuve même, mais qu’en est-il des indemnités de Pierre Richard, le président démissionnaire du conseil d’administration ? Nul n’en parle, sauf erreur.
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Dans Le Soir, l’inventaire des plus gros parachutes dorés, en Belgique et à l’étranger.
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Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble