Eté oblige, je m'adapte au réchauffement du neurone (enfin !) et vous propose une série totalement inédite consacrée aux objets que je n'utilise qu'en vacances. Premier épisode : le frein à main. N'ayant pas de voiture, je loue chaque été une voiture qui me permet de jauger l'évolution technologique de ces objets que je connais très peu. Cette année le frein à main est automatique !
Peu d'informations remontent quant à l'histoire vraie du frein à main. On se
souvient évidemment de celui de la 2CV, petite virgule sur laquelle on avait
bien envie d'accrocher son parapluie. Tout ce qui se dit dans les réseaux
sociaux, c'est que l'inventeur du frein à main devait être un mec plutôt
coincé, habitant dans une côte, et en ayant un peu marre d'envoyer valdinguer
sa bagnole tout neuve dans le jardin des voisins.
Autrement appelé "frein de stationnement", sa finalité a été depuis codifiée
par la fameuse Wikipedia (vous connaissez pas ?) : "Alors que le système
de freinage d'un véhicule se manipule conventionnellement avec les pieds, le
frein de stationnement lui se déclenche originellement avec les mains. Son rôle
n'est pas de freiner le véhicule dans le sens de le ralentir, mais simplement
de garantir son immobilisation à l'arrêt. Ainsi il permet de laisser une
voiture stoppée en pente, moteur éteint."
Une des autres fonctions précieuses du frein à main est "l'énervement de
copine". Quoi de plus délicieux que de serrer comme un bourrin le frein lorsque
l'on quitte l'habitacle, sachant que la conductrice suivante aura le plus grand
mal à le desserrer avec ses petits bras tout malingres.
Une facétie rendue impossible par le progrès : le frein à mains
automatique aseptise définitivement le parcage de meules. Dans ma belle C4
Picasso de location, il me suffit de tourner la clé de contact pour que le
frein s'enclenche. Evidemment, c'est bien plus amusant de réaliser l'opération
sur plan incliné : le temps que le frein a main opère avec un couinement
un peu lugubre, toute la petite famille a le temps de pleurer sa mère (qui est
aussi présente dans la scène).
Voilà, c'en est terminé pour ce premier épisode de ma grande saga d'été (sympa
non ?) : rassurez-vous, je ne prends pas beaucoup de vacances cette
année.