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FBI portés disparus : 6.18 Délivrance

Publié le 06 octobre 2008 par Tao

Délivrance, un épisode n’aura jamais mieux porté son nom. J’en ai fini avec la saison 6 de FBI qui m’a paru être interminable et c’est peu de le dire tellement ça a été de plus en plus pénible au fur et à mesure. C’est donc une joie mais alors là énorme de voir Jack viré de son poste à la tête de l’unité de disparition et rétrogradé sur le terrain. Ça fait un bien fou. Et cerise sur le gâteau, Danny l’a bien enfoncé. Du moins on l’imagine car tous les autres ont tellement peur du gros Jack qu’ils disent tous de bien de lui. Elena est d’ailleurs particulièrement élogieuse et Martin a carrément fumé la moquette car il parle de la grande humanité de son patron. Avec une telle bande de fayots, aucun d’eux ne risque d’avoir le poste de Malone. Ils ne sont vraiment pas très malins au FBI. Sam, elle trouve la solution rêvée pour s’éclipser et met au monde un superbe petit bébé. Je me demande si on a poussé le réalisme en mettant devant la caméra le vrai enfant de Poppy Montgomery. Par contre une chose est certaine, Jack montre une fois de plus que Samantha est sa chose à lui et les autres pas touche. Ainsi il se ramène seul à l’hôpital avec une ridicule casquette de baseball pour annoncer à Sam que désormais elle n’est plus seule ! ? Jack aurait il décrété unilatéralement qu’ils étaient à nouveau en couple ? Va t’il séquestrer chez lui son ex maîtresse et son bébé dans l’entre deux saisons ? Tout cela n’indique rien de bon pour l’avenir de la série.

L’enquête revient à l’un des grands classiques de la série qu’est la pédophilie. Il y a plusieurs années de cela, plusieurs jeunes sont abusés sexuellement par le maître nageur lors d’un camp d’été. Aujourd’hui l’un d’eux se suicide et le père réclame vengeance en prenant en otage le pédophile en question mais aussi plusieurs des jeunes adultes abusés à l’époque. Intrigue classique où l’on multiplie les moments plus ou moins ridicules comme lorsque Martin montre une photo du suspect à la femme d’un des disparus, un cliché tellement sombre que je n’y aurai pas reconnu mon propre père dessus. Non mais Martin, faut arrêter de déconner et commencer à bosser. Autre moment d’humour volontaire ou pas, le jeune agent du FBI remplaçant Sam en restant assis à son bureau en n’osant pas faire le moindre mouvement et ne se posant pas la moindre question. Heureusement Jack le viré passe par là pour le réveiller. Le flash back où Julian parle des abus à sa femme est vraiment touchante et c’est bien la seule fois de l’épisode. Durant tout celui ci, je me suis demandé où j’avais bien pu voir la jeune femme pour avoir enfin une révélation sur Emily Rose qui était apparue l’an dernier dans Brothers and sisters et qui est selon les bonnes infos de TvChronik en récurrente dans l’ultime saison d’Urgences. C’est énervant ça quand on se demande durant tout l’épisode “mais où ai je vu cette actrice ?”. Il n’y a rien de plus frustrant.

C’est donc une très petite fin pour FBI portés disparus et cela ne me donne pas du tout envie d’y revenir. Après 6 années, la série a épuisé tous les sujets et ses personnages par la même occasion au point qu’on ne les reconnaît plus vraiment. On pourrait parler d’évolution pour certains d’entre eux comme Vivian mais d’autres ont par contre été réellement transformés au fur et à mesure de la série. Jack et Sam en sont les parfaits exemples tant ils n’ont plus rien à voir avec les personnages du début. Ce serait donc peut être bien ma dernière review de FBI portés disparus sauf si par miracle, la pause avant la saison 7 me donne le courage de reprendre la série et si celle ci permet un vrai renouvellement de celle ci mais là j’ai vraiment de gros doutes. Là où la série proposait au départ de magnifiques portraits de société, elle tourne aujourd’hui complètement en rond et a beaucoup de mal à se réinventer malgré quelques éclats et génies par ci par là mais qui ne peuvent malheureusement plus cacher ma lassitude. Une lassitude assez comparable à celle d’Anthony Lapaglia qui a chaque apparition à l’air fatigué, le regard éteint à force de jouer un personnage sans âme, plus vraiment très passionnant ni passionné.


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