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Desperate Housewives épisode 5.02

Publié le 06 octobre 2008 par Red

Prochainement : Dexter critique 302

Dans Desperate Housewives, il n'y a pas de personnages que j'aime ou que je n'aime pas. Tout dépend de l'épisode. Ma désespérée préférée dans la saison 1 était Lynette, c'était celle que j'aimais le moins dans la saison 4, avec Bree (et Katherine mais bon elle est hors de la série le prouve cet épisode).
Dans cet épisode, c'est Lynette que j'aime alors que son intrigue était la moins passionnante de l'épisode précédent. Malheureusement on ne peut pas dire la même chose pour Susan et Gabrielle qui, elles, avaient mes commentaires positifs l'épisode précédent. Leurs intrigues sont les plus faibles de l'épisode et on a l'impression d'assister à du DH bas de gamme les concernant. Mais l'épisode est bon, je reprends confiance en la série. Un divertissement sympa avec quelques idées intéressantes. Alors Marc Cherry veut nous croire à un retour aux sources, c'est raté, c'est d'ailleurs le début de saison le moins réussi après celui de la saison 2 mais comme je l'ai dit dans la review de l'épisode précédent, mieux vaut une saison bonne dans la globalité qu'un début démentiel et une fin baclée. La recette de la saison 4 quoi.

J'aime bien qu'on mette plus en avant Madame McCluskey, c'est mon personnage préféré (et ça dans tous les épisodes même quand on ne la voit pas, contrairement aux autres housewives). Et ils se la jouent Gossip Girl dans cet épisode avec Dave qui l'appelle madame M (comme B pour Blair, S pour Serena...). Spotted. Manquerait plus que la voix-off de Kristen Bell et on se la joue GG chez les âgées : Madame McCluskey en héroïne. Un pitch prometteur, c'est pour le spin-off de GG.

Je crois que les scénaristes ont décidé de lui donner plus de temps d'antenne parce qu'elle a été nominée aux Emmys alors qu'à la base, les autres actrices principales n'ont eu presque aucune nomination. La preuve que la saison 4 est mauvaise. L'intrigue de McCluskey dans cet épisode est bonne. Après Bree qui enquête sur les Mayfairs dans le 402, voici McCluskey qui offre des fleurs à Katherine pour squatter son ordi et apprendre des trucs sur Dave ! Très très intéressant, ça m'intrigue. On traite plein de thèmes actuels : la lèche (quand McCluskey offre les fleurs à Katherine), la technologie (Internet pour les apprendre les trucs sur Dave), le maltraitement des animaux (quand Dave vole le chat à McCluskey). C'est du tout bon. J'adhère à ce développement de personnages. C'est ironique mais c'est vrai, j'ai bien aimé son cliffhanger.

L'intrigue de Gabrielle est la moins intéressante, par contre. Elle n'est pas invitée à un dîner super important dont Bree s'occupe de cuisiner les plats (joli pléonasme mais je pouvais pas faire autrement). On pouvait s'en passer franchement. Chaque fois qu'on donne une réplique moralisatrice à Gabrielle, ça passe pas. J'ai largement préféré Carlos qui lui dit qu'il n'a jamais été aussi heureux. C'est le seul moment marquant de l'intrigue, DHW prouve qu'elle peut être intelligente si elle le veut. La réplique de Carlos fait réfléchir, la superficialité de Gabrielle gêne toujours. Ca fait au moins plaisir de voir que les scénaristes assument leurs erreurs (les enfants de Gabrielle, la cécité de Carlos) et qu'ils savent les utiliser à bon escient à travers des dialogues un tant soit peu profonds mais l'intrigue en elle-même fait extrêmement redite. Pour un début de saison, c'est assez léger. Mais bon DHW nous a toujours habitué à des intrigues non consistantes, que ce soit en début ou en fin de saison ou même dans un épisode suivant un épisode annoncé comme événementiel (410, 308 ...)

Bree devient gentiment la Bree d'avant. Elle passe à la radio et refuse d'annoncer à tout le monde qu'elle est mariée à un ex-taulard, donc se fait toujours passer pour Bree Van de Kamp. Orson est évidemment vexé. Le pauvre, c'est minuit, il a faim quoi. Il devient super violent des mots avec Bree. Quand elle rentre à minuit, il lui ordonne de lui faire à manger parce qu'elle le lui a promis. Ca fait peur tout ça. Mais j'ai bien aimé, outre les passages avec Gabrielle. J'ai cru qu'on allait vraiment s'attarder sur la question du nom (parce que la première scène de l'intrigue met vraiment l'accent sur la sonorité de Van de Kamp et Hodge) mais heureusement on passe à quelque chose d'autre. C'est un procédé assez fréquent dans la série, d'utiliser un détail anodin pour traiter d'une question plus grande : il y avait la métaphore de l'opposum dans le 406 ou dans cet épisode le livre de poésie.

Donc passons à l'intrigue de Lynette. My favorite. Elle retrouve un peu de son charme la Lynette. Le thème de la mère qui ne communique plus avec son fils devenu adolescent en serait presque touchant. Je m'y suis trop identifié parce que moi aussi je suis une mère et tout... Non plus sérieusement, une bonne intrigue. Quelques répliques qui marquent : "My son just sent me a sex poem ! "
J'aime beaucoup l'habilité qu'ont les scénaristes de mêler drame et humour. Beaucoup plus subtil que dans Californication mais sûrement moins mature (bah oui Calif c'est trop mature quand le héros n'a pas sa bouche dans le vagin d'une inconnue). Bref, je m'égare.
À part que l'intrigue fait très redite, comme à peu près toutes les intrigues actuelles de la série, le fait que ce soit Lynette rend le truc bien. Ca fait depuis longtemps qu'une intrigue du personnage ne m'a pas autant plu. Bon ça doit être mon côté un peu cucul non assumé qui ressort mais c'est indéniable, je l'ai en moi.   

Susan doit subir l'intrusion de Mike dans sa vie. Mike qui accessoirement a perdu ses cheveux blancs depuis l'épisode précédent. Excellent franchement. C'était juste pour nous faire croire qu'il prennent le saut dans le temps au sérieux mais non, les petites touches de blanc sur les cheveux des acteurs prend trop de temps donc ils les éliminent. J'ai pas aimé cette intrigue qui nous rappellait de la Susan des saisons précédentes : chiante, prestation lourde par Teri Hatcher. Seul le teaser est excellent.

Retour à McCluskey (vous remarquerez la structure hyper travaillée de ma review avec commencement sur McCluskey et retour sur McCluskey à la fin). Elle a fait une vanne sur la poitrine d'Edie je crois, que je ne saurais vous redire parce que je ne l'ai pas comprise ce qui a poussé Edie à demander à son nouveau mari de partir de Wisteria Lane ce qu'accessoirement, elle voulait faire depuis l'épisode précédent. Elle en a marre qu'on ne voit pas qu'elle a changé. Mis à part qu'on voit tellement qu'elle a vielli en 5 ans, je ne vois pas en quoi elle a changé. C'est toujours mon 2ème personnage préféré et la paire McCluskey / Edie fonctionne toujours aussi bien. Dave m'intrigue beaucoup même si je m'attends encore à un pétard mouillé. Pour l'instant, on ne sait rien de lui à part qu'il avait un problème à calmer sa colère et qu'il était interné mais au moins, on n'a pas un mystère comme celui de la saison passée avec un passé trouble dans une chambre etc.... C'est intriguant.

Bref, je reprends doucement confiance en Desperate Housewives dans ce début de saison 5 certes sobre et sans saveur mais qui promet une saison 5 correcte si le niveau reste constant.


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