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Vila-Matas, Sophie Calle, Karla Olvera et moi…

Publié le 09 octobre 2008 par Caroline

Il m’arrive souvent de parler de chemins qui nous emmènent vers des territoires littéraires et artistiques. Sur ces chemins, on croisent d’autres vagabonds de notre espèces. C’est le cas de Karla Olvera , cette auteure-traductrice mexicaine, venue passer deux ans en France du côté de Tarascon. Puis, elle est repartie chez elle et le courrier (postal un peu mais très lent..) et surtout électronique a permis que nous continuions nos conversations entamées de ce côté-ci de l’Atlantique.
Hier, je suis allée à la poste chercher un recommandé qui m’attendait depuis une semaine. C’était un envoi qui venait du Mexique ! C’était le dernier numéro de le revue Replicante, revue dans laquelle Karla avait écrit une chronique :

La extravagante e interminable persecuciòn azarosa-objetiva que me han propinado Enrique Vila-Matas y Sophie Calle.

Karla déroule de janvier 2006 à avril 2008 une chronique où elle raconte comment dans sa vie s’immiscent Sophie Calle et Vila-Matas. Elle parle de hasard objectif à la manière Breton plutôt que de chemins comme je le disais plus haut.

Pourquoi parle-t-elle de moi dans cette chronique ? Une première fois, lors de la lecture de “Explorateurs de l’abîme” dudit Vila-Matas, je lui avait demandé des explications quant à certains termes dont la traduction me paraissait bizarre. Elle m’avait répondu qu’elle avait rencontré à Arles lors d’un colloque de traducteurs, André Cabastou, le traducteur de Vila-Matas. Elle avait assuré qu’il était parfaitement fidèle au texte original. Cependant je lui avais fait remarqué qu’il était question de “légion du genou” au lieu de “lésion du genou”, faute qu’il fallait plutôt imputer à l’éditeur même.

Puis, ensuite, elle faisait allusion dans un second paragraphe à l’expérience que j’avais faite à Paris ( 1, 2,3) me mettant dans la peau de Vila-Matas et partant à la rencontre de Sophie Calle. Rencontre jamais concrétisée.

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Puis, j’avais visité l’exposition “Prenez soin de vous” , j’avais eu cette chance. Elle, elle s’était fait envoyé au Mexique le catalogue :

Recibì un paquete bastante grande y relativamente pesado. 

écrit-elle dans sa chronique datée du 10 mars 2008.

Dans la suite des hasards objectifs qu’elle énumère (Mais en est-ce vraiment un ? ) elle ne parle pas de la rencontre, la vraie, qu’elle a enfin faite avec Enrique Vila-Matas. Lire ici Karla Olvera a concrétisé le fantasme d’une rencontre, alors que moi, je n’y était pas arrivée avec Sophie Calle. Dans les deux cas, il n’est pas interdit d’en faire le récit.

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