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Médecines douces : j’ai pratiqué… le shiatsu

Publié le 10 octobre 2008 par Anne-Sophie

Nous inaugurons aujoud’hui une nouvelle série de billets avec Camille, Matyas et peut être aussi Julie: tous les 3 sont en effet de fervents praticiens des médecines douces. J’insiste sur le terme “praticiens”, car d’après Matyas, nous ne pouvons “tester” une médecine douce, ou alternative, sans la “pratiquer” un minimum. Le bal de ces billets commence donc aujourd’hui avec Camille, qui nous parle de son expérience du Shiatsu. N’hésitez pas à apporter vos commentaires si vous aussi, ces pratiques vous parlent!

Image: Cendrine Rovini, Dormir sur le Dos de la Prairie

Certaines personnes n’aiment pas qu’on les touche, elles sont mal à l’aise et évitent les contacts avec les personnes qu’elles ne connaissent pas. En ce qui me concerne, j’ai toujours été très fan de massages et j’ai eu l’occasion d’en tester de plusieurs sortes. Je voulais vous parler aujourd’hui du shiatsu qui a de nombreuses vertus et se trouve être une excellente méthode en termes de prévention santé.

Origines et bienfaits du shiatsu

Le shiatsu vient d’une longue tradition de massages effectués au Moyen-Orient. Ce n’est pas à proprement parler un massage puisque le patient (on l’appelle plutôt « receveur ») reste habillé et que le praticien n’utilise pas d’huiles végétales ou essentielles.

C’est une discipline énergétique japonaise qui trouve ses origines dans la médecine traditionnelle chinoise. Le terme « shiatsu » signifie « pression des doigts ». Le praticien va effectuer des pressions, le plus souvent sur les méridiens d’acupuncture, ainsi que des étirements.

On peut pratiquer le shiatsu pour de nombreuses raisons : stress, désordres digestifs, fatigue, sommeil irrégulier… Pour ma part, j’ai commencé les séances quelques semaines avant mon mariage pour « déstresser » et être en pleine forme le jour J. J’ai eu la chance de tomber sur une praticienne extraordinaire et j’ai continué après avec une séance mensuelle.

Crédit photo FFST

Comment se déroule une séance ?

Je précise que ce qui suit est le récit de mon expérience personnelle, peut-être d’autres praticiens agissent différemment.

Le praticien prend le pouls chinois du receveur, à la naissance de son poignet. Ce pouls va lui donner de précieuses informations sur la circulation de l’énergie dans l’organisme. Un bon praticien saura lire en vous comme dans un livre, pas la peine d’essayer de mentir sur vos abus de toute sorte !

Selon les indications données par le pouls, le praticien va effectuer, comme nous l’avons dit plus haut, une série de pressions sur les méridiens : sur le ventre, les jambes, le dos, le cou. Certaines zones sont plus douloureuses que d’autres, ce sont souvent là où il faut s’attarder pour dénouer les tensions et libérer l’énergie qui stagne. Pas toujours une partie de plaisir, croyez-moi !

Pendant toute la durée de la séance (environ une heure), le praticienpeut dialoguer avec le receveur. On aime parler de soi ou non, mais la parole peut aider à libérer les tensions et les blocages.

A la sortie de ma première séance, j’étais détendue comme jamais et très fatiguée, je n’ai pas fait long feu ce soir là ! Les séances suivantes, mon organisme s’est habitué mais j’ai toujours senti que cela me faisait du bien. Et souvent, quelques heures après ou le lendemain, je ressentais une énergie nouvelle.

Le shiatsu est une méthode de prévention de la santé très efficace. Je l’ai recommandé à quelques personnes qui ont toutes été séduites… Essayez et vous verrez !

Dans un prochain article, Matyas nous parlera de son expérience de l’acupuncture, une médecine “douce” bien qu’elle pique et qui rejoint le shiatsu sur le même objectif de rééquilibrer les énergies.

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