Crise financière : la fin des”couilles en or”

par Chambolle

La théorie c’est bien joli, c’est huilé, poli, propre sur soi. Une fois les postulats posés, la méthode décrite et le vocabulaire choisi on peut y aller tranquille. Ça coule majestueusement entre ses deux rives : à ma droite l’offre et la libre entreprise, à ma gauche la demande et le consommateur (averti) et au milieu le fleuve majestueux et profond du marché souverain. Des sages, versés dans les arcanes les plus secrètes des mathématiques et des pompes à phynance assurent qu’un voyage vers l’aval sera à la fois instructif et rentable. Tous en chœur, ils ont répété à qui voulaient les entendre (et ils étaient nombreux) : « Suffit de laisser dériver vos produits ! Vous vous ferez des couilles en or ! » Rassurés on les a crus, on a donc embarqué en toute confiance et  : vogue la galère !…