(PAN, 2)
Le samedi à Niort, je déplore de ne plus entendre le doux claquement des sabots des chevaux dans les rues piétonnes. L’expérience de la carriole municipale, trottant doucement du parking Marcel-Paul aux Halles, était pourtant un vrai succès populaire et semblait donc concluante. Et pourquoi cette ligne unique d’autocarriole ne se développerait-elle pas dans les deux sens, ne ramifierait-elle pas dans les quartiers ? Sans doute faut-il prendre le temps de former chevaux et cochers pour proposer un vrai service équin de proximité. En attendant, je rêve de fiacres rapides qu’on louerait à la gare au sortir du TGV ou qu’on commanderait par téléphone pour aller d’un bout à l’autre du plat pays niortais, terrain idéal pour le développement des transports hippomobiles. En dehors des heures de pointe, bien sûr, pour ne pas trop faire bisquer les chevaux-vapeur des automobilistes que nous sommes tous peu ou prou…