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Félixeries…

Publié le 15 octobre 2008 par Lawrence Desrosiers
Chez les insectes, personne ne rencontre plus de gens dans une journée que le papillon. Mais c'est l'abeille, le soir, qui rentre avec du miel.
Il avait fait entourer sa propriété de hauts murs couverts de tessons de bouteilles. La nuit de l'incendie de sa maison, ne trouvant plus la grille à cause de la fumée, il a dû sauter son mur.
Il y a un chien perdu qui rôde dans le quartier où je suis de passage. On n’ose pas lier connaissance parce que ça va finir par de l’amitié, après il y aura des déchirements inutiles.
Redessiner une ville sur une carte, raser vingt mille taudis et y mettre des parcs, y amener des rivières, planter des millions d’arbres et enfouir la circulation sous terre; aller jusqu’au bout de son imagination, donner sa maison à chaque ouvrier avec jardins et chèvres. Faire surgir mille hôpitaux, mille théâtres, mille universités, mille restaurants gratuits. Cela est moins coûteux que de voter la plus petite des guerres.
- Le calepin d’un flâneur, Félix Leclerc
P.-S. : Les mots de Félix me guérissent l’âme.

Lo x

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