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Fnc - les coups de coeur

Par Helen
Après une intense cogitation, l'équipe d'ATC est enfin prête à vous dévoiler ses coups de coeur top-super-chouchous parmi la foisonnante programmation du 37e Festival du Nouveau Cinéma. À découvrir.
*Un capitalisme sentimental, d'Olivier Asselin: une fable diablement rusée, entre comédie musicale, expressionnisme allemand et film noir, sur la valeur des humains. Un ovni particulièrement original, surtout dans le paysage du cinéma québécois
*À l'ouest de Pluton d'Henry Bernadet et Myriam Verreault: un regard sur l'adolescence québécoise, comme du Gus Van Sant qui aurait embauché Louis-José Houde comme dialoguiste. Et une tirade qui tue sur Gilles patates...ou patates Gilles
*Afterschool, d'Antonio Campos: un surdoué du cinéma qui observe l'adolescence dorée américaine. Une vraie surprise
*Estomago, de Marcos Jorge: épicurien, rusé et rigolo, un voyage brésilien dans tous les plaisirs de la chair
*Wonderful town d'Aditya Assarat: une méditation mélancolique et quasi-étherée sur les possibilités de l'amour dans la Thaïlande post-tsunami
*Les bureaux de Dieu, de Claire Simon: Simon fait sa Depardon dans ce docu-fiction sur le planning familial. Actrices impeccables et scan social de haute tenue.
*Lady Jane de Robert Guédiguian: le marseillais fait dans le noir corbeau et transforme son Ascaride de femme en héroïne tragique désenchantée et rock'n roll.
*Papa à la chasse aux lagopèdes de Robert Morin: l'interprétation de François Papineau, les dialogues de Morin, une voiture, une caméra et de la neige: ça n'a l'air de rien, comme ça, mais c'est du bonbon.
*La vie moderne de Raymond Depardon: le vrai chouchou. Depardon y conclue sa trilogie des profils paysans, avec une empathie sans complaisance admirable. Redonne ses lettres de noblesses au terme feel-good movie.
*Gomorra de Matteo Garrone: voyage dans les arcanes les moins reluisantes de la mafia napolitaine, stylisation intense et naturaliste: du grand cinéma.
*L'homme sur le fil de James Marsh: l'autre vrai chouchou: 1h1/2 de funambulisme, de rêve et de poésie avec de bons gros morceaux de suspense dedans. Un enchantement.
*Séraphine de Martin Provost: Yolande Moreau trouve enfin un grand rôle dans celui de cette peintre naïve du début du siècle. Beaucoup de charme et de sensibilité
*La mémoire des anges de Luc Bourdon: à mettre dans tous les offices de tourisme du coin. Une ballade dans le Montréal d'antan via des archives de l'ONF, sans nostalgie mais avec une vraie célébration du passé.
*Sous la cagoule, un voyage au bout de la torture, de Patricio Henriquez: révoltant, choquant, aberrant mais aussi formidablement nécessaire. Du grand documentaire.
*JCVD de Mabrouk El Mechri: le plaisir coupable. El Mechri fait du Tarantino première période et transforme Van Damme en héros mélancolique et désemparé. Aware.
*Entre les murs de Laurent Cantet: histoire de vérifier que la palme d'or était bel et bien méritée pour cette observation méticuleuse (et un peu déprimante, il faut bien le dire) de l'école d'aujourd'hui.
Sans oublier, of course, Elle veut le chaos de Denis Côté et Derrière moi de Rafaël Ouellet, les deux amis d'ATC qu'on ne se lasse pas de ploguer.
À vous, maintenant.

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