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Au nom de l'amitié

Publié le 19 octobre 2008 par Pascal Boutreau

Pour ceux qui suivent le foot, vous noterez que j'étais plutôt dans l'air du temps en vous mettant une photo de Gourcuff qui nous a encore planté un sacré beau but. Voilà de quoi affoler les rotatives et les commentateurs télé qui s'empressent déjà d'en faire le successeur de ZZ... Espérons que le jeune homme aura la tête bien sur les épaules et ne se laissera pas griser par tous ces éloges qui ne manqueront pas de se transformer en critiques acerbes dès qu'il ratera trois matches de suite... Gros avantage néanmoins pour Gourcuff, lui ne semble pas propice à faire fumer le compteur des cartons rouges... Bref.

Côté photo, retour aux bonnes vielles valeurs avec la magnifique Sophie Marceau et forcément une musique raccord... Nostalgie nostalgie... (pour celles et ceux qui se demandent, c'était en 1980... eh oui ça ne nous rajeunit pas tout ça...)

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Quel beau week-end ! Du soleil, du sport et surtout de l'amitié. Ce dimanche, Gérard Ejnès, un ami avec qui j'ai commencé à partager quelques foulées il y a près de quinze ans à l'occasion de la Course du Coeur, une épreuve sur trois jours qui nous faisait partir de Paris et rejoindre... la station de La Plagne (oui oui ça fait long...) afin de promouvoir le don d'organes, disputait à Reims son 42e Marathon (a priori le dernier mais bon, ça on le dit souvent...). Un jubilé. 42 comme le nombre de kilomètres sur un marathon, tout un symbole. L'occasion était donc belle de fêter Gérard (il m'a toujours scié par sa faculté à se mettre minable dans une course et à accélérer encore alors que tous ses voyants sont au rouge vif) qui avait tenu à effectuer ce dernier marathon, là où il avait grandi il y a plus de cinquante ans. Gérard est aussi un grand fan du Stade de Reims et un bon cycliste. L'idée était donc de venir de Paris, à bicyclette (ben oui sinon c'est pas drôle). Bon, pour être honnête, on a un peu triché en partant d'Esbly, en Seine-et-Marne, afin d'éviter la banlieue.

Départ donc d'Esbly, vendredi à 9 heures. Si le fond de l'air est pour le moins frisquet, le soleil est là. Et surtout la motivation. Nous sommes 8, de niveaux très différents accompagnés par deux voitures. Improvisation au programme puisque nous n'avions pas repéré le parcours faisant confiance à notre sens de l'orientation. Quelques noms de bleds comme repères, la Marne à longer et basta, vogue la galère avec forcément quelques demi-tours suite à des fausses pistes (très énervant quand on s'en rend compte après s'être tapé une bosse). On fait des bornes, mais on s'en fout. On est là pour ça. Halte crêperie à Château-Thierry, quelques bosses indigestes (ok, j'aurais pas dû reprendre une deuxième crêpe) sur le parcours, et arrivée sur le Parvis de la cathédrale de Reims, juste avant que la nuit tombe. 150 bornes au compteur mais surtout le souvenir d'une superbe journée de sport certes mais aussi de bon esprit, d'entraide et d'encouragements pour ceux qui, un peu justes, commençaient à trouver le temps un peu long en fin de journée mais qui ont néanmoins su se surpasser et aller au bout de leurs forces. Au nom de l'amitié.

Au nom de l'amitié
Dimanche, place à la course à pied. Nous sommes cette fois près d'une trentaine à fêter notre Gérard. Certains sur le 10 bornes, d'autres sur le semi et quelques-uns sur le marathon (dont Gérard of course). Là encore, les niveaux sont très hétérogènes et certain(e)s n'ont chaussé les runnings que pour participer à cette journée pas tout à fait comme les autres. Tout le monde se retrouve finalement au 40e kilomètre du marathon pour une escorte royale. Deux kilomètres pour accompagner notre ami, deux kilomètres pour un 42e marathon (4h2' pour Gérard). La ligne d'arrivée franchie, l'instant est beau, simplement beau...

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Au nom de l'amitié
Un mot de squash puisque les Championnats du monde qui se disputaient à Manchester se sont achevés ce dimanche. Côté français, on va vite passer à autre chose avec les éliminations prématurées de Thierry Lincou dès le 2e tour face à l'Egyptien champion du monde juniors (qui est allé jusqu'en quart), puis, en huitième de finale, de Greg Gaultier, pourtant n°2 mondial et deux fois vice-champion du monde, par l'Anglais Adrian Grant. On a connu mieux.

Au nom de l'amitié
L'Egypte n'a pas ce type de soucis. Trois de ses représentants se sont ainsi hissés en demi-finales. Le dernier mot est revenu au jeune Ramy Ashour , n°4 mondial, qui, après avoir dominé en demie le n°1 mondial et triple champion du monde Amr Shabana dans un match décrit par les observateurs comme le plus beau match de l'histoire du squash, s'est offert, à 21 ans, son premier titre planétaire face à son compatriote Karim Darwish (n°6) qui s'était lui défait de l'Australien David Palmer, double champion du monde. Chez les filles, la très sympa Malaisienne Nicol David, qui n'a plus perdu un match depuis plus d'un an, remporte son troisième titre en battant en finale la jolie Vicky Botwright, qui prouve qu'elle n'est pas seulement la joueuse qui osa mettre en avant ses atouts féminins dans quelques séances photos... (elle est dans l'album des sportives).

Je conclus ce chapitre squash en rendant hommage à Framboise qui a décidé de mettre un terme à son site www.sitesquash.com dont je vous parle souvent (les photos ci-dessus en sont extraites). Framboise, c'est au départ une comédienne (elle a notamment joué la mère de Jeanne d'Arc, dans Jeanne d'Arc de Luc Besson). Mais c'est surtout une passionnée de squash qui depuis plusieurs années parcoure la planète pour couvrir les plus grands tournois. A force de travail et d'abnégation, elle avait réussi à faire de son site, l'endroit incontournable où se retrouvaient tous les amateurs de cette discipline. L'endroit où toute la planète (le site avait une version française et une autre anglaise) s'informait et se délectait des coups de gueule de la miss. Comme souvent, les instances dirigeantes ont été très heureuses de trouver en sitesquash un formidable outil de communication. Heureuses mais c'est tout. Pas ou peu de sousous à la clé. A force de perdre beaucoup (trop) d'argent, Framboise a décidé de jeter l'éponge. C'est sans doute maintenant que les gens vont se rendre compte du manque occasionné par cette clôture. Framboise, merci pour tout, merci pour ta passion.

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Vélo : 150km (voir début de la news)

N'ayant roulé que 67 bornes depuis l'Ironman de Nice, le 22 juin, j'avais peur d'être un peu juste. C'est finalement assez bien passé même si je n'aime toujours pas ces putains de côtes !

Course à pied : Semi-marathon de Reims (1h45'36'')

Comme d'hab, mon petit 12 km/h de moyenne pépère, sans trop forcer, juste pour faire des bornes en vue de la SaintéLyon. Même si j'avais l'impression pendant les cinq premiers kilomètres d'avoir oublié mes jambes sous la couette, course très régulière avec passage au 10km en 50'15''. Conditions météo parfaites et parcours très roulants avec notamment quatre mecs sous les 2h9 sur le Marathon... On remet ça dimanche prochain à Marseille-Cassis...


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