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Jean-Robert Marechal, un historien passionné

Publié le 22 octobre 2008 par Puynotredame

JEAN-ROBERT MARECHALun historien passionné
Monsieur Maréchal n'a pas choisi le Puy-Notre-Dame comme terre d'élection tout à fait par hasard.
Outre l'hospitalité ponote, l'histoire du village centrée sur l'histoire de la ceinture de la vierge et la collégiale ont sûrement été des éléments déterminants.Sitôt arrivé au Puy, il se met à l'ouvrage en présentant un premier ouvrage sur la collégiale.Ci-dessous la plaquette du livre déjà présentée par le blog du Puy.

Notre site vous tiendra informé de sa parutionet du moyen de l'acquérir.

L'ouvrage rassemble plus de 430 saints protecteurs de 600 métiers et catégories socioprofessionnelles, de pays, de régions et de grandes villes... histoire de leur vie, lorsqu' elle est connue, légendaire ou non, ainsi que les raisons du choix de ces saints.Si le culte des saints comme intercesseurs entre Dieu et nous est apparu très tôt dans l'histoire du christianisme, celui des saints patrons et protecteurs de métiers et d'activités remonte à la fin de ce que l'on a appelé les temps barbares, avec Charlemagne et l'apparition des corporations. Depuis cette époque, le chrétien actif, de manière spontanée ou réfléchie et approuvée par l'Église, s'est choisi un saint intercesseur qui va l'aider ou le protéger dans son activité, ou protéger son lieu de vie. Aujourd'hui encore, nous avons besoin que nos saints suivent la technologie, et nous voyons saint Isidore de Séville protéger les informaticiens ou saint Bernardin de Sienne choisi par les publicistes.

Le 8 septembre célèbre Notre-Dame en Anjou. Ici est retracé l'histoire du culte marial associé à la Feria Andegavensis. Il présente le patrimoine artistique et religieux lié à cette célébration.Comment Marie, la mère de Jésus est devenue la Vierge Marie que nous connaissons, Mère de Dieu, toute de mansuétude et d'amour, alors que les écritures, en font si peu de cas ? C'est la question que se pose l'auteur en constatant le grand nombre d'églises et de chapelles, de la plus prestigieuse à la plus humble, qui lui sont dédiées en Anjou. N'y a-t-il pas cinquante-sept paroisses qui l'ont comme patronne parmi les quatre cent vingt et une que compte le diocèse ? Et si le culte de la vierge ne prit son essor dans le monde chrétien qu'après le concile d'Éphèse en 431, où Marie fut proclamée mère de Dieu par opposition à ceux qui voulaient ne voir en elle que la mère de la part humaine du Christ, depuis cette date le 8 septembre, fête de la nativité de Marie est une fête appelée Notre-Dame l'Angevine. Ainsi le théologien du XVIIe siècle Thomassin écrivait-il « on dit que la fête de la Nativité de Marie est passée de France en Italie et si l'on en cherche l'origine, il faut la rapporter en Anjou, car dans plusieurs livres elle est appelée L'Angevine feria Andegevensis. De fait, le 8 septembre est toujours le moment de grandes fêtes dans les sanctuaires angevins dédiés à Notre-Dame qui apparaît alors comme l'image chrétienne de cette Mater Pariturae de nos ancêtres gaulois. Le culte de la vierge sur les sites antiques appartient à ce monde des mythes et des symboles dont le sens originel s'est souvent perdu, ils sont devenus légendes et traditions, et depuis l'an mille, buts de pèlerinages, Marie étant appréhendée comme la grande réconciliatrice de l'Humanité avec Dieu et plus à même de comprendre la souffrance de ses enfants.Qu'elles soient associées aux sources et aux cours d'eau, à quelque arbre sacré, à la plante la plus simple, à la pierre la plus dure, Jean-Robert Maréchal nous entraîne à la découverte de ces Notre-Dame angevines dont la représentation forme un patrimoine artistique et religieux émouvant et exemplaire.

L'auteur propose de découvrir les sites où les saints guérisseurs sont invoqués en Poitou-Charentes et montre que leur culte est encore bien réel aujourd'hui. Pour chaque saint, sont indiquées la maladie qui lui est associé et qu'il peut guérir et la liste des communes où il est vénéré.Les premiers chrétiens utilisèrent les symboles qui leur étaient familiers, transmis par leurs ancêtres. Ils assimilèrent les éléments religieux existants, souvent fort anciens, en se rassemblant comme ils en avaient coutume, autour de leur fontaine ou dans le choeur d'une chapelle parfois construite sur les ruines d'un temple ancien. Le christianisme a su reprendre certains de ces témoins d'un autre temps en les animant d'un souffle nouveau.Ce livre est un voyage dans cet univers de mystère et de foi où les statues et les sources sont des points de repère, des interlocuteurs, des lieux où confier ses interrogations ou ses soucis.

Ce livre présente la pratique populaire de la dévotion à l'égard des saints guérisseurs en Auvergne et permet de découvrir les sites et sanctuaires. Pour chaque saint, il propose également la liste des affections qu'ils sont censés guérir, ainsi que la liste des communes où on peut les trouver.Depuis l'aube du christianisme, et sans doute déjà bien avant dans certains cas, le peuple, chrétien ou non, vient invoquer un saint ou une source pour confier ses inquiétudes ou son mal. Parfois, face à l'incertitude scientifique ou à l'ambiguïté des hommes, il trouve refuge et se confie dans une démarche spirituelle. Ce culte très actif, fruit le plus souvent d'une pensée individuelle et secrète, s'est perpétué malgré les séismes qui ont ébranlé le catholicisme au fil des siècles.


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