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Cassel est Mesrine !

Par Mahee
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Et un biopic de plus ! Cassel est Mesrine. On nous aura rabâché les oreilles avec cette formule. Attendons de voir L’instinct de la mort, première partie du dyptique de Jean-François Richet, pour en juger. Vincent Cassel est certes un acteur de talent et de renom qui apprécie les défis (La Haine, Les Rivières pourpres, Les Promesses de l’ombre ou encore Dobermann). Mais Mesrine reste Mesrine.


Jacques, de son prénom. Né en 1936, au temps du Front Populaire. Abattu par la police en plein Paris en 1979. Devenu, entre temps, l’un des plus célèbres gangsters français. Sa marque de fabrique ? Des braquages médiatisés et des évasions. L’homme aux 100 visages, comme on le surnomme, déclaré "ennemi public numéro un" au début des années 1970, commet de nombreuses attaques à main armée, enlève un milliardaire, tente de kidnapper le président de la Cour d’assises de Paris, torture un journaliste. Et tandis que la police le poursuit, il accorde des interviews à la presse. En prison, il se fait remarquer en dénonçant des conditions d’incarcération qu’il juge dégradantes. On l’aura compris, Jacques Mesrine est un homme à part. Une légende.
C’est Jean-François Richet, réalisateur français, qui a relevé le défi de raconter son histoire. Il s’est inspiré des deux autobiographies de Jacques Mesrine, L'Instinct de mort et Coupable d'être innocent, adaptées en deux volets, L'Instinct de mort et L'Ennemi public n°1.
Dès 2001, le producteur Thomas Langmann a contacté Vincent Cassel pour lui soumettre l'idée d'un film sur Mesrine. L'acteur a accepté dans un premier temps de jouer le rôle-titre, avant de changer d’avis, trouvant la première ébauche de scénario trop manichéenne. Benoît Magimel et Vincent Elbaz se sont alors montrés intéressés, avant que Vincent Cassel ne donne son accord.
Pour jouer Jacques Mesrine, Vincent Cassel n'a pas hésité à prendre 20 kilos. "Je ne me rendais pas compte à quel point cela changerait la donne, confie le comédien à Allociné. On ne joue pas pareil avec 20 kilos de plus. Ce n'est plus la même manière de bouger, de se déplacer, de respirer et même de parler. Tout est différent. Ces 20 kilos ne se voient pas seulement à l'image, ils s'entendent au son. J'ai pris ce poids en quatre mois et l'ai perdu en neuf durant le tournage. Nous avons tourné à l'envers, car je savais que je ne pourrais pas grossir en travaillant. Le stress du plateau a tendance à me faire maigrir. C'est la dernière fois que je fais subir un tel ascenseur pondéral à mon organisme !"
Le tournage du dyptique s'est déroulé de mai 2007 à janvier 2008. Durant cette période, Jean-Francois Richet planta ses caméras dans plusieurs pays : en France, au Canada, en Espagne et aux Etats-Unis.
La vie de Jacques Mesrine a déjà été portée à l'écran à travers Mesrine (1983) d'André Génovès et le téléfilm La Chasse à l'homme (2006) d'Arnaud Sélignac.


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