Magazine France

Sarkozy met en garde les Banques !!!

Publié le 31 octobre 2008 par Olive
Alors là il me fait bien rire le Sarko. Tout cela pour pas que les banques refusent les crédits, mais faudrait pas pousser le bouchon trop loin, car il vaut encore endetter les français, surtout aux taux actuels, il faudrait qu'il le fasse baisser aussi ...

Un "pacte moral". C'est ce que Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi avoir passé entre la nation et les banques pour faire face à la crise financière. Devant les préfets, trésoriers-payeurs généraux et les représentants des principales banques réunis à l'Élysée, le chef de l'État a lancé aux représentants des banques : "J'entends que cet argent soit utilisé comme vous vous êtes engagés à ce qu'il le soit et pas simplement au niveau du président d'un grand groupe, au niveau de chaque directeur de banque." Ainsi, il a fortement invité le médiateur du crédit, René Ricol, à rendre publics dans les médias, y compris à la télévision, "les exemples de restriction inacceptables de crédit" par les banques "dans chaque département". Ce dernier n'a pas mis longtemps à réagir : "Si les banques coupent le robinet du crédit, nous couperons aussi le robinet du crédit aux banques", a-t-il insisté vendredi sur France Info.

Face au risque d'assèchement du crédit provoqué par la crise financière, le président de la République avait créé la semaine dernière ce poste de "médiateur du crédit, destiné à être à la disposition des entreprises françaises qui auront des difficultés pour accéder au crédit". "Trop de risque hier, trop de prudence aujourd'hui : les deux cas sont coupables. Que ceux qui ont pris tous les risques hier ne viennent pas accumuler trop de prudence aujourd'hui pour que, après la crise bancaire, on ait la crise économique", a-t-il ajouté.

Selon lui, "lorsqu'il y a une faute dans un établissement bancaire, c'est au sommet que la responsabilité doit être assumée, pas à la base. Quand il y a une victoire dans un établissement bancaire, c'est au sommet que les bonus sont les plus gros", a-t-il rappelé, faisait allusion à la Caisse d'Épargne et à la démission de son président Charles Milhaud, après la révélation, la semaine dernière, d'une perte pour cet établissement de 600 millions d'euros finalement revue à 751 millions d'euros dans des opérations de marché . Avant d'ajouter : "Et j'ai regretté que, pour un grand sinistre dans une grande banque de France, on n'ait pas pris une décision aussi claire." Une déclaration visant directement la Société Générale qui avait perdu 5,9 milliards d'euros en janvier dernier et son pdg d'alors, Daniel Bouton, qui n'avait pas été sanctionné.

Le locataire de l'Élysée s'est par ailleurs montré pessimiste en affirmant que la France ne pourrait "pas éviter qu'il y ait des licenciements", avec les difficultés économiques, conséquences de la crise financière. S'adressant aux grandes entreprises, il a répété que leur rôle était néanmoins "d'en limiter le nombre au maximum en poussant à fond l'utilisation par les entreprises et par leurs salariés de l'outil de la mobilité et des reclassements internes". Selon lui, "les grandes entreprises, quand elles ne peuvent éviter le licenciement, devront financer et mettre en oeuvre les moyens d'accompagner le retour à l'emploi de leurs anciens salariés". "Je vous demande de veiller personnellement au respect scrupuleux de ces obligations", a-t-il insisté.

UrPix.fr

Merci à http://roots73.free.fr/sarkoshow.htm pour le photomontage


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olive 331 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte