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Liberté, j'écris ton "NON"

Publié le 03 novembre 2008 par Jihelpe
3 novembre 2008
Ah, la liberté...
Quel jolie mot !
Quelle belle idée !
Quel stock de conneries n'a-t-on pas écrit en ton nom !!!
Les employés sont désormais libres de travailler jusqu'à 70 ans...
"Une volonté de laisser les Français
libres de choisir leur date de départ",
nous explique Xavier Bertrand !

Voilà ce que doivent plaider les avocats de Pierre Bellanger, le PDG de SkyRock accusé d'avoir corrompu une mineure
"en l'initiant à diverses formes de sexualité, notamment de groupe, homosexuelle ou sado-masochiste, y compris avec la participation de sa sœur aînée"
(Je ne connais pas le fin mot de l'histoire, et je ne prétends pas que celle-ci est vraie, je m'appuie uniquement sur les propos tenus par les différents partis pour en tirer des extrapolations...ndlr)
Mais c'est la liberté ! Liberté de s'envoyer en l'air avec des moins de 18 ans...

Liberté de faire tout et n'importe quoi, mais surtout de faire ce qui me plait, ce qui me rapporte, ce qui me procure du plaisir, bref aller contre mon désir c'est une atteinte à ma liberté...


Comme c'est l'exemple qui vient du chef de l'État, notre GPS, pas étonnant que les gens s'affichent dans les mêmes dispositions...
Il y a quelques années déjà, François Léotard -le frère raté du grand poète éthylique et comédien- avait été brillant avec cette notion de liberté.
Nous sommes en 1986, Mitterrand est toujours président, mais l'assemblée nationale passe à droite.
Le nouveau ministre de la culture -qui avait demandé le ministère des armées- répond à un journaliste qui lui demande ce qu'il juge positif dans ce qu'a mis en place son prédécesseur (Jack Lang qui a fait beaucoup entre 1981 et 1984, avant de devenir ce que l'on sait).
"Rien" répond François Léotard.
"Rien ? Vous êtes sùr ?" insiste le journaliste.
"Rien ! Peut-être la fête de la musique. Oui, nous allons la garder, mais nous avec une volonté de liberté !"
Ah, liberté quand tu nous tiens !

Bon reconnaissons quand même
à François Léotard cette phrase

" J’ai voté Nicolas Sarkozy, mais dors mal depuis."
Enfin, c'est comme la Télé
qui nous rend libres...

Libres simplement de changer de chaine


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