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Du calme cher ami…

Publié le 06 novembre 2008 par Lawrence Desrosiers
Peu s’en faut! On n’a pas le choix. Faut ce calmer.
Moi qui ai pris la peine d’écrire à Pampounichou Charest pour le supplier (enfin presque) de ne pas nous faire vivre d’élections, et bien voilà, ça n’a servi à rien. Il se fout bien de nous et de nos volontés, pourvu qu’il réussisse à assouvir les siennes. Il veut la majorité Pampounichou, peut-être pour se venger, comme un gamin, de l’histoire de la présidence de l’Assemblée nationale, là où il s’est senti trahi.
Il sait maintenant comment on se sent du côté des trahis. Je crois qu’il fallait qu’il goûte à ça. Il me l’a fait à moi et à mes collègues, avec tous ces décrets et ces lois impitoyables qui nous ont obligés à changer d’allégeance syndicale et à décréter nos salaires et nos conditions de travail jusqu’en 2010. Sacré Pampounichou.
Il avait pourtant promis qu’il n’y aurait pas d’élection cet automne. Pampounichou serait-il menteur? Non, c’est encore sa toxicomanie, la maladie du pouvoir. Il devrait prendre le temps de consulter un spécialiste, le docteur Mailloux peut-être?
S'il n'en tenait qu'à moi, il perdrait ses élections et ses ambitions. Ce serait une bonne leçon. J'imagine... Hihi! Haha! Héhé! Hihihahahéhééééééééééééééééééééééééééééééé!
Hum.
Du calme cher ami.
Lo x

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