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Mesrine

Publié le 09 novembre 2008 par Va33

MesrineDe l'action

Mesrine

Il y avait péril à retracer le parcours de ce truand hors-normes, tueur sanguinaire pour les uns, cavaleur romantique pour les autres. Jean-François Richet, attaché à ce projet depuis des années tandis qu'il se faisait la main de metteur en scène sur Ma 6-t va crack-er ou Assaut sur le Central 13, s'est évertué à ne pas trancher. Du moins dans la première partie de son récit, L'instinct de mort, en attendant la sortie sur les écrans du deuxième volet, L'ennemi public n°1, le 19 novembre.

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Dans la foulée d'une séquence d'ouverture tendue et réglée au millimètre, qui annonce l'exécution finale du cavaleur par les hommes du commissaire Broussard, la machine à remonter le temps nous transporte en Algérie où le soldat Mesrine, qui a devancé l'appel, apprend la torture pour faire parler un prisonnier. Premier choc. Peu après, il est marqué par une violente dispute avec son père auquel il reproche de s'être soumis aux ordres du Service du Travail Obligatoire pour les Allemands pendant la guerre.

Voilà les deux événements qui auraient marqué son parcours, semble-t-il. Pas plus d'explication, d'analyse, de raisonnement. Les personnages secondaires apparaissent et disparaissent dans son entourage, à l'image d'un Gérard Depardieu prestement expédié par un règlement de comptes entre anciens de l'OAS. Et une chronologie méticuleusement exposée dans des scènes à rallonge, parfois, raconte la course vers la mort d'un truand happé par son destin. C'est efficace et spectaculaire, rude et pugnace. Du cinéma d'action, c'est tout.


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