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L'Europe face au racisme: Les leçons du "scandale Angelica", la petite équatorienne de Belgique...

Publié le 28 juillet 2007 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

L'événement se déroule en Belgique. Et il est connu... Il aurait pu se dérouler ailleurs. Sans être révélé. Limites des lois anti-immigrés, des des pratiques de délation et de dénonciations et pièges du "délit de sale gueule", illégal partout, mais pratiqué partout dans cette Europe où les Droits de l'homme nécessitent vigilance permanente et mobilisation constante. Les faits, repris dans LE SOIR!

"L'incarcération au centre pour illégaux 127 bis de la fillette équatorienne de 11 ans, Angelica Cajamarca, et de sa maman ne résulte ni d'une « rafle » commanditée par l'Office des étrangers ni d'une action proactive de la police de Dilbeek qui les a arrêtées le 30 juin dernier à un arrêt de bus. Elle est la conséquence d'une dénonciation raciste opérée auprès de sa police locale par un habitant de Dilbeek, qui a cru utile de dénoncer auprès des forces de l'ordre la présence dans sa rue de « deux Gitanes », soupçonnées, du fait de la couleur de leur peau, d'être des « voleuses » ! Un délit de « sale gueule » Sans cette dénonciation fallacieuse et xénophobe, Angelica et sa maman seraient toujours dans leur appartement de Saint-Josse, coulant des jours paisibles dans l'attente d'une rentrée scolaire que la fillette  attendait avec impatience" LIRE LA SUITE >>>>>>>

Où est le pire des scandales? Que des racistes puissent détourner, exploiter utiliser des lois pour ariver à leurs fins, servor leur idéologie, assouvir leurs haines de l'Autre. LE SOIR y a consacré son éditorial. C'est juste et pertinent!

"Même si leur situation juridique (nonobstant le scandale que représente l’incarcération d’une enfant) est difficilement défendable, il nous semble que l’offense raciste faite à Angelica et sa maman mériterait au moins des excuses du gouvernement et une annulation des effets qui en découlent. Une administration, comme une justice, qui légitime l’application de la loi par des dénonciations racistes se disqualifie et ne peut inspirer que la plus vive inquiétude.", écrit Marc Metdepenningen. LIRE LA SUITE >>>>>>>


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