Magazine

La genèse du rêve

Publié le 15 février 2008 par Tellequelle
Je suis entrée à la fac (de pharmacie) il y a bien longtemps, en 81 pour tout vous dire !
Et le premier cours de botanique m’a marqué : « Magnolia grandiflora ! » avait-il décrété. Il pointait du doigt cet arbre magnifique aux grosses fleurs blanches dressées, notre seule échappatoire visuelle dans cet amphi bondé.
Le choix était simple : d’un côté l’austérité sévère et peu amène du prof de bota (le pire, je crois, de toute ma scolarité…mais si son but était de nous faire partager sa passion, c’était peut-être le meilleur !) ; de l’autre se plonger dans la contemplation des immenses fleurs si avenantes, elles !
Au fil des saisons le magnolia a fané et nous avons découvert d’autres merveilles (et pleins de trucs pénibles aussi) dont, découverte qui changera ma vie 25 ans plus tard, le mimosa ténuiflora.
Je vous passe l’embranchement, le sous-embranchement, la classe, la sous-classe, la série et l’ordre (ça c’est les trucs pénibles) pour vous dire qu’il est de la famille des légumineuses et de la sous- famille des mimosées !
Bref : la plante, par ses propriétés intrinsèques exceptionnelles, m’a séduite, et le rêve a commencé. Comment ne pas imaginer que, si elle est capable de la reconstruction totale d’un épiderme, elle ne ferait pas un cosmétique anti-âge parfait ?
Et puis la facilité a pris le dessus : la thèse (Acné et chimiotactisme des polynucléaires neutrophiles : un titre pareil, j’en connais qui en rient encore. Mais quoi ? c’était de la cosméto déjà !), l’industrie pharmaceutique (finalement pour un pharmacien industriel, rien d’anormal) et ses jobs well payed et pouf : 15 ans !
C’est vrai, entre temps il y avait eu un intermède d’une année qui m’avait permis de persévérer timidement en passant un Diplôme d’Université de Cosmétologie et un C.A.P. d’esthéticienne, mais bon, après j’ai replongé quand même dans l’industrie.
Et puis en 2005 : trop c’est trop ! Congé sabbatique, puis le grand saut : je me lance dans l’aventure et commence réfléchir à mes formules de cosmétiques quasi-parfaits au mimosa ténuiflora : Officinea est née, le rêve est devenu réalité.
Ces formules, elles ne seront qu’à moi, exclusives à Officinea, on ne les trouvera dans aucun autre pot ou tube. Et là, commence le parcours du combattant : trouver un fabricant qui accepte que je sois propriétaire du dossier cosmétique, mais ça aussi c’est une autre histoire.
Je vous en reparlerai plus tard…

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Tellequelle 151 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte