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Prison Break [4x 1o]

Publié le 12 novembre 2008 par Lulla

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The Legend // 5 38o ooo tlsp.

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   La bande à Scofield a la mémoire bien courte on dirait. Voilà que Bellick est élévé au rang de petit saint. Quand on pense que ce que l'on voit défiler sous nos yeux depuis 4 ans se passe en fait sur une période de quelques mois seulement, c'est d'autant plus flagrant. L'acte héroïque de Bellick mérite d'être salué mais de là à oublier toutes les crasses qu'il a pu leur faire à Fox River mais aussi en dehors, définitivement non, ce n'est pas crédible un instant. La scène finale se veut émouvante, avec les petits violons en musique de fond et les têtes abobimablement défaites de nos personnages, mais une fois de plus, ça ne marche pas un seul instant. Y'at-il quelqu'un dans la salle qui a été ému ? On passera sur les quelques scènes guimauves de flashbacks qui n'apportent strictement rien, si ce n'est encore un peu plus de ridicule.

   Michael et Sara passent la moitié de l'épisode à l'hôpital. L'occasion de nous rappeler qu'il n'y a aucune alchimie entre les deux acteurs. J'ai beaucoup aimé le passage niais où Sara raconte à Michael, l'oeil malicieux, qu'elle a dit à l'infirmière qu'elle était sa femme ! Mouarf mouarf mouarf. On se marre. Michael est atteint d'une maladie génétique, grave et rare. Rien que ça. Vous me pardonnerez de ne pas avoir retenu le nom de la dite-maladie. Il doit se faire opérer d'urgences sinon il va mourir ! Que cette manie de poser systématiquement des ultimatum m'agace ! Je ne comprends toujours pas comment les scénaristes ont pu imaginer que ça serait intéressant de rendre Michael malade et de le révéler si tôt dans la saison. On sait pertinement que s'il venait  mourir, ça ne serait pas avant le series finale. Les divers rebondissements n'apportent donc rien. Ni inquiétude, ni émotion quelconque.

   Alors que Sucre et Lincoln arrivent au pied de Scylla (qui n'est finalement ni plus ni moins qu'un coffre-fort géant), une alarme retentit. Sucre a marché sur un déclencheur et il n'ose plus enlever son pied de peur qu'une bombe ne leur explose à la gueule. Toute personne normalement constituée aurait eu le réflexe de retirer son pied à la seconde même où l'alarme aurait rententi. Mais ça aurait forcément foutu l'épisode en l'air, et la vie de deux personnages par la même occasion. On va donc étirer un maximum cette storyline, avec tout plein de gros plans sur le visage dégoulinant de Sucre qui hésite à retirer son pied malgré les encouragements de ses camarades (ils ont été rejoints par Gretchen). Mahone arrive en sauveur et appuie tout simplement sur un bouton que les autres n'avaient même pas vu ! Nouvelle preuve que ce sont tous de vrais idiots.

   Parce qu'il faut bien une dose d'ennuie : T.Bag continue de faire le kéké devant qui veut l'entendre. Heureusement que Robert Knepper est toujours habité par son personnage, ça rend la chose un minimum distrayante. Et puis Mahone part à la recherche d'un ex de la Company, un certain Baker. Je n'ai rien compris à leurs dialogues, c'était trop compliqué et trop flou pour moi, sûrement.

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// Bilan // Rendez-vous compte ! On en n'est même pas à la moitié de la saison qu'elle a déjà atteint ses limites ! Entre absence totale d'émotion et ennuie chronique, Prison Break s'enfonce encore un peu plus dans le ridicule ...


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