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Compte-rendu du concert d'Emily Jane White au Comptoir du Jazz, le 13/11

Publié le 14 novembre 2008 par Mickymaxxi

C'était le retour d' Emily Jane White en France, après une première venue dans le cadre du festival " Les Femmes s'en Mêlent" au mois d'avril. Cette fois-ci, c'est le cadre intime, chaud et mal foutu du Comptoir du Jazz qui accueille la chanteuse américaine (mal foutu parce que la scène est trop basse, pas assez surélevée).

Mais ne boudons pas notre plaisir : elle est accompagnée d'un contrebassiste et d'une violoniste, qui doit faire oublier l'absence d'une batterie. Sur " Bessie Smith" qui ouvre le concert, je suis un peu surpris par le violon, un peu agressif, mais tout se met en place avec un naturel confondant : elle chante bien, les compositions n'ont rien perdu de leur force. Des titres de "Dark Undercoat", son premier disque sorti chez Talitres, il y aura aussi " Hole in the Middle" faussement enjoué, " Dark Undercoat", " Time on Your Side", merveilleux de légèreté et de simplicité et transcendé par la contrebasse. Les climats changent souvent, mais c'est d'une justesse impressionnante. Et au milieu des titres qui composent ce superbe album, la chanteuse glisse de nouveaux titres et des reprises.

" Five Hundred Miles" de Hoyt Axton est donc repris, bouleversant folk d'une simplicité confondante, mais il y en a d'autres, tout comme des titres inédits. Mais jamais on ne se dit " je préfère les titres de l'album" : ce sont toujours des titres de toute beauté qu'offre Emily Jane White. Au bout de 40-45 minutes, elle et ses musiciens quittent la scène, 10 minutes d'entracte en somme.

Quand elle revient, la songwriteuse prend possession du très beau piano présent sur scène, et la tonalité des titres changent. Encore une fois, il y a des titres inédits, mais il y aura le classique " Wild Tigers I Have Known", bouleversant, intensément interprété...tant et si bien qu'il m'a semblé que la violoniste avait les larmes aux yeux (je ne pense pas avoir halluciné) : je la comprends. Encore quelques titres inédits, puis " Dagger" issu de "Dark Undercoat", un rappel de 15 minutes en bonne partie au piano : n'en jetez plus. Emily Jane White n'a fait que confirmer ce qui semblait évident : c'est une grande dame du folk qui a joué hier au Comptoir du Jazz, et son second album confirmera sans nul doute son talent.

Accéder à ma chronique de "Dark Undercoat" sur POPnews Ecouter l'album d'Emily Jane White sur Deezer Acheter "Dark Undercoat" directement chez Talitres

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