Magazine Bien-être

La Cupidité

Publié le 31 juillet 2007 par Blaise Llorca

“Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun mais pas assez pour la cupidité de tous” Ghandi.

Ne pas chercher le plus mais le suffisant. Difficile d’échapper à la cupidité lorsque celle-ci se banalise en se faisant appeler “société de consommation”. Je ne viens pas juger ceux qui sont en prise avec le cupidité. Je souhaitais juste faire le parallèle entre ce comportement maladif et le comportement du corps que l’on rencontre aussi chez plein de gens.

Nous ne sommes que respiration. Nous naissons par une inspiration et nous mourons dans une expiration. Et entre les deux, nous respirons. Pour autant, beaucoup se retrouvent bloqués en inspiration. Un peu comme la grenouille qui voulait devenir un bœuf de La Fontaine. Ce bocage se traduit différemment suivant les personnes. Ventre tendu, asthme, épaules relevées, compulsions alimentaires, tabagisme ou muscles du cou très tendus. Cette “cupidité” du corps qui ne peut plus souffler, qui ne peut plus relâcher, qui n’expire plus ne signifie pas que les gens en question sont cupides. Cela signifie qu’ils sont en souffrance, qu’ils sont en perte d’harmonie. Par la fasciapulsologie et la base alimentaire, il est possible de retrouver cette harmonie. La méditation aidera aussi à trouver la conscience en soi pour se transformer et pour ne plus ramener son être dans ces blocages en inspire.

Ghandi, pour moi, dans cette citation, ne fait pas qu’allusion à la cupidité sociale des gens. Le monde est en effet suffisant pour accueillir l’harmonie des être qui y habitent. Il n’est pas à même de recevoir une humanité malade dysharmonieuse en inspire. Le monde ne peut que réagir en conséquence pour ramener la respiration. Comment ? changements climatiques… La Terre, elle, s’en sortira toujours. N’ayons pas peur pour elle. Mais notre propre dysharmonie crée la fin des conditions nécessaires à notre survie.

Notre air, notre eau, notre exposition au soleil, nos aliments. Nous modifions tout ce qui nous est nécessaire. À trop maltraiter notre Terre nourricière, nous devrons assurer de plus en plus nous même nos besoins vitaux… et nous le faisons nécessairement moins-bien qu’Elle. Nous finirons même par ne plus y arriver. C’est aussi cela que Ghandi signifie dans cette phrase.

Chercher son harmonie, n’est pas qu’un travail introspectif. C’est un travail introspectif, certes. Mais c’est en se changeant soi qu’on change le reste, les autres et qu’on se donne les conditions pour pérenniser les conditions d’évolution de l’humanité sur la Terre.

Si mon discours vous semble abstrait, venez en soin de fasciapulsologie ou en cours de yoga pour toucher un nouveau relâchement de votre être. Cela vous parlera sans doute mieux par la suite. Ma démarche ne sera pas pour autant prosélyte ni en fasciapulsologie ni en yoga. Chacun y vient nécessairement et naturellement tout seul, dans une Vie.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Blaise Llorca 53 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog