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Saut de puce

Publié le 23 novembre 2008 par Tellequelle
Plus habituée aux chaleurs latines qu’aux grisailles nordiques, à l’indiscipline collective qu’au respect des files d’attente, j’ai découvert Londres.
Un saut de puce, me direz-vous... Certes, mais difficile, pourtant, de se sentir plus loin de chez soi : froid polaire, pluie quotidienne, neige nocturne, conduite à gauche, taxis omniprésents...
Les clichés d’une réalité que nous avons découverte en marchant quatre jours durant, pourtant à la plus grande joie de mon mari et des enfants…Quoique ça ait quand même un peu ronchonné, surtout au British, allez savoir pourquoi !
Car, si vous leur demandez (aux enfants), ce qu’il y a de mieux à Londres c’est LillyWhites ! Il faut dire que nous sommes tombés, par hasard, au moment des soldes. Alors que voulez-vous, le plus grand magasin d’articles de sport au monde (il paraît, et j’avoue que c’est plutôt bien achalandé !) ça épate. La carte bleue apprécie moins !
Bon, tout ça pour dire que, comme photo pour le billet, j’avais pensé à la pierre de Rosette mais Picadilly circus, c’était plus représentatif !
Quatre jours à traîner mon troupeau !
Un comble ! Non pas pour le sens de l’orientation, mais pour la prononciation. C’est moi qui ai guidé ma famille : mes enfants hilares et mon mari narquois. Moi qui ai passé ma vie à apprendre l’anglais (sans jamais dépasser la leçon 11, verrry difficoult !), moi dont l’accent provoque d’abord la perplexité chez mes interlocuteurs so british, mais moi qui ne crains rien, ni ridicule ni moquerie...
J’ai donc réussi, malgré mon handicap linguistique, à nous orienter et à nous mener à destinations, en train, bus, métro et taxi, avec une indéniable efficacité. Tower bridge, Soho, Covent Garden, Piccadilly, Greenwich, British Museum, Science Museum, Hyde Park, Buckingham Palace and so on.
De parfaits touristes français, dépaysés dans cette immense cité cosmopolite, guides et plans en main, rassurés quand, sur le coup de quatorze heures, nous nous retrouvons en terrain connu : un ristorante italiano avec son patron vociférant et agité ! Dans cette ambiance survoltée, un moment de répit : mon homme prend le relais, accent et gestes à l’appui. Et c’est avec un clin d’oeil complice que le patron nous amène l’expresso crémeux... Stretto, hen !
Cosmopolite, Londres ?
Bref, voilà encore quelques jours volés à l’adversité : encore du bonheur en famille, du bonheur à profiter chacun les uns des autres.
A quand les USA ? J’en rêve !
J’espère que nous aurons l’occasion d’y aller avant que notre fils ne soit trop grand.
Si vous avez un « bon plan » je suis preneuse, parce que là, on n’est pas dans les mêmes budgets !!!

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