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Blues du dimanche

Publié le 29 novembre 2008 par Jfa

“Un jour, il réunit quelques amis au coin d’un bois et leur raconte ce qui va devenir sa légende : un soir très sombre alors qu’il se promenait dans les alentours de Clarksdale dans le Mississippi, il se perdit à un carrefour (crossroads). Alors qu’il commençait à s’endormir une brise fraîche le réveilla. Il vit au dessus de lui une ombre immense avec un long chapeau. Effrayé, ne pouvant dévisager cette apparition, il resta comme paralysé. Sans un mot l’apparition se pencha, prit sa guitare, l’accorda, joua quelques notes divines avant de lui rendre l’instrument et de disparaître dans le vent noir du Sud” (Wikipedia ). Un pacte avec le Diable venait d’être scellé et permettait un “picking” compliqué, pas facile à produire et nouveau..!

C’est LE bluesman de légende,sur lequel courent toutes sortes de bruits et ragots, y compris celle du dernier morceau qu’il aurait enregistré et qui ne fut jamais retrouvé. On n’a retrouvé que 29 morceaux (que j’ai tous, et depuis longtemps, sur un double CD de référence). Voici Robert Johnson dans “Sweet home Chicago”, enregistrement à partir d’un microsillon hélas non dénué de quelques rayures, morceau qui connut, plus tard une seconde jeunesse par les Blues Brothers.

Il en existe aussi une belle version, duo d’Eric Clapton et de Buddy Guy et celle, plus proche  de l’original, par Keb Mo et Corey Harris.

Bon dimanche.

- Ah, not’ bon Maire (de Nice) sur le blog Coups droits.

- Justice et bavures… Le Monde.


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