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Podcast France Inter, vidéos de VAD Expo et article des Inrockuptibles

Publié le 30 novembre 2008 par Eogez

France Inter

Podcast France Inter, vidéos de VAD Expo et article des Inrockuptibles

Dernier évènement en date, ma participation à l’émission “J’ai mes sources“, animée par Colome Shneck. Cétait rapide, quelques minutes de parole à peine, mais intéressant comme expérience. Chose un peu étrange, le sujet de l’émission portait sur la série française “Plus belle la vie”. Je faisais le lien entre une intervention sur Google et “Plus belle my life”, un réseau dédié aux fans de la série. Le podcast est là : http://snipr.com/6yiv5

Débat-conférence à VAD Expo

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Ca fait quelques semaines que je me dis qu’il faut que je vous donne le lien vers les vidéos du débat-conférence sur l’identité numérique auquel j’ai participé mi-octobre à Lille, dans le cadre de la conférence VAD Expo. Le voici (un petit formulaire est à remplir) : http://snipr.com/6yild

Interview sur les réseaux sociaux par Les Inrockuptibles

Podcast France Inter, vidéos de VAD Expo et article des Inrockuptibles

J’ai été interviewée il y a quelques semaines par Anne-Claire Norot, journaliste aux Inrockuptibles. Le thème de l’interview : les réseaux sociaux. Voici l’article dans son intégralité, avec peut-être quelques min différences avec l’article original.

Les grands réseaux comme Myspace et Facebook vont-ils encore voir leur nombre de membres s’accroître ?

D’après une étude Universal McCann, 57,3% des internautes gèrent aujourd’hui un profil sur un réseau social. En 2012, 75% des internautes appartiendront au moins à un réseau social, ce qui représente 1 milliard d’utilisateurs. Par un effet de mode et de curiosité, les grands réseaux ont pris de l’ampleur. Myspace et Facebook arrivent en tête du nombre de membres au niveau mondial et sont assez proches l’un de l’autre. Même s’il y aura peut-être un effet de banalisation et une dispersion des gens, puisqu’on a maintenant une multitude de réseaux à disposition, ce phénomène ne devrait pas se tasser du jour au lendemain. Pour les grands réseaux généraux, le l’un des risques est à mon avis peut-être le trop grand mélange des générations ou des personnes. Par exemple, l’adolescent qui est sur Facebook et qui y voit aussi son père et sa mère, aura peut-être tendance à se rediriger vers un réseau plus spécifique, sur ses centres d’intérêts.

Peut-on s’attendre à l’arrivée de nouveaux gros entrants comme Google ou Yahoo! ?

A côté de Facebook et Myspace, il y a Google, Yahoo!, Microsoft qui s’intéressent de plus en plus aux réseaux sociaux, mais avec plus ou moins de réussite. Yahoo! avait monté pas mal de sites, dont Mash qui a fermé le 29 septembre, Mixd, réseau social mobile plutôt pour les jeunes qui a fermé aussi, Kickstart, réseau social mixant étudiants et recruteurs qui ne marche pas très bien … Du côté de Google, le réseau social mobile Dodgeball, qui permet à des personnes d’échanger des messages et de se rencontrer si elles habitent dans la même ville fonctionne bien… devrait avoir un petit peu plus de succès…

Le mobile représente-t-il l’avenir des réseaux sociaux ?

Facebook a développé pas mal de choses pour rendre son réseau accessible sur les mobiles, Myspace aussi.Oui, il existe d’ailleurs déjà une version mobile de Facebook et de Myspace par exemple. Aujourd’hui il faut de toute façon pouvoir accéder à l’information quel que soit l’endroit où on se trouve, on va donc de plus en plus vers la mobilité. Avec tous les téléphones type iPhone, c’est de plus en plus facile. Sur Facebook, on a par exemple une application qui a été créée par la RATP. Une fois installée, elle permet de dire quel RER ou quel métro on prend, d’où on vient et où on va. Ainsi, on sait, dans son réseau de contacts, quel trajet prend telle ou telle personne, et on peut décider de voyager avec elle ou pas. L’aspect Les territoires 2.0, tout ce qui est localisation et cartographie, va vont devenir importants. On aura bientôt des services publics mobiles. Des applications ont par exemple déjà été développées pour le Vélib’ à Paris et le Vélo’v à Lyon permettant de localiser les bornes via le téléphone. Ces services vers les citoyens vont se multiplier en leur donnant la possibilité d’être plus proches les uns des autres, de s’impliquer d’avantage.

Renforcer les liens avec le réel, n’est-ce pas la prochaine étape pour les réseaux sociaux ? Aujourd’hui on parle beaucoup de réseaux sociaux virtuels, mais il ne faut pas oublier le versant réel. Il y a déjà des exemples concrets. Ainsi, le site Twinverse, qui fonctionne avec Googleearth Maps, essaie de créer des passerelles entre monde virtuel et monde réel. Autre exemple, les sites de réseaux sociaux familiaux. Famibook, réseau social sur le web pour les amis proches et la famille, met à disposition sur le web des services pour les utilisateurs comme l’impression de cartes VIP, que l’on peut utiliser dans la vraie vie. Il y aussi de plus en plus de réseaux de proximité, qui sont soit mis en place par des particuliers, soit par des collectivités locales. On trouve des réseaux sociaux de quartier, comme La Ruche à Rennes, ou les différents sites de peuplade.fr, ou des sites encore plus localisés, au niveau d’une mairie, voire d’une résidence. Ils permettent de créer et développer du lien social avec peu de moyens. C’est un relais phénoménal pour diffuser de l’information et un moyen pour organiser des événements. On peut ainsi facilement concrétiser les mises en relation, rencontrer les gens, passer du virtuel au réel. Mais il faut que ces sites soient animés, mis à jour, sinon ça ne marche pas.

Est-ce qu’on va assister à un développement des réseaux de niche ?

Les réseaux sociaux spécialisés forment des micro-communautés, où les gens n’échangent que sur un domaine. Là, on est sûr de trouver une information plus fine, plus fiable. Et il y en a de plus en plus, de la communauté de foot aux communautés de parents en passant par Barbie, les voyageurs, la chirurgie plastique, les adeptes du bodybuilding avec bodybuilding.com. qui a toute la panoplie du web 2.0 : communauté, blogs, Twitter… Autrefois, c’était très compliqué de créer un réseau social, il fallait des connaissances en informatique. Aujourd’hui, les plateformes comme Ning donnent à chacun la possibilité de créer son réseau social thématique. Ainsi, via Ning, on trouve aussi bien Apprendre 2.0, autour de l’apprentissage, qu’une communauté autour de David Hasselhof qui compte plus de 14000 fans. N’importe qui peut créer, alimenter, gérer une communauté, mettre du contenu… Ce genre de plateforme est vraiment typique de la démarche 2.0. C’est synonyme de beaucoup de démocratie, de liberté, d’autonomie.

Que peuvent faire les principaux réseaux pour résister à cette concurrence ?

L’idéal serait qu’il y ait plus d’interopérabilité entre eux. Les gens créent des profils sur Facebook, sur Myspace, sur Viadéo et sont obligés à chaque fois de ressaisir les informations. Ça serait un gain de temps de ne pas avoir à répéter l’opération. L’idéal serait de pouvoir créer des passerelles entre les différents sites. Aujourd’hui il existe déjà Open ID et claimID qui permettent de gérer son identité en ligne, mais on peut aller encore au-delà.


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